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MOBILITÉ

Mobilité électrique : Freshmile teste le stockage tampon

LA RÉDACTION, LE 23 JANVIER 2017
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Que faudra-t-il faire quand des millions de recharges de voitures électriques seront effectuées chaque jour ? Pour le savoir, l’opérateur de bornes de recharge Freshmile, créé en 2010, a participé à deux programmes de recherche. Le premier, Alpstore, a été mené avec plusieurs pays de la région alpine. Il s’est déroulé de 2012 à 2014 et visait notamment à étudier l’emploi des batteries de véhicules électriques comme stockage tampon afin d’intégrer les énergies renouvelables dans le réseau. « Aujourd’hui, il n’y a toutefois pas d’opportunité économique à court terme pour la mise en application de ce projet », juge Arnaud Mora, P-DG de Freshmile. La technologie pour réinjecter l’énergie de la batterie dans le réseau n’est fonctionnelle qu’en laboratoire. En conditions réelles, elle causerait trop de perturbations.Le nombre de véhicules électriques sur les routes n’est, de toute façon, pas assez important pour peser sur la distribution d’énergie. « A l’échelle nationale, il faudra des millions de véhicules électriques en circulation. Or, il ne devrait y en avoir qu’entre 50?000 et 100?000 à la fin de cette année », estime Arnaud Mora. En revanche, dans des endroits isolés ou à l’échelle d’un quartier, la masse critique pourrait être atteinte beaucoup plus rapidement.Enregistrer les habitudes de mobilitéSans attendre, Freshmile a exploré d’autres voies pour rendre la mobilité plus intelligente, notamment grâce à un deuxième programme de recherche : Alsace Auto 2.0. Financé dans le cadre du Programme des investissements d’avenir, il a conduit à mettre au point des outils et des supports informatiques pour le pilotage des bornes de recharge des véhicules électriques. L’électronique embarquée dans les bornes facilite ainsi la définition locale de règles de répartition de la puissance. Les outils informatiques offrent, quant à eux, la possibilité de superviser à distance un parc de bornes et de limiter, ou reporter, des appels de puissance en fonction des besoins et de la disponibilité de la ressource. Sur un parking d’entreprise par exemple, les voitures des commerciaux seront chargées en priorité, tandis que celle des employés ne repartant que le soir seront mises en attente.A l’avenir, cette gestion de la recharge pourra aller plus loin grâce à la collecte des données, avec bien sûr des contraintes liées au respect de la vie privée. L’idée est d’enregistrer les habitudes de mobilité de chacun et d’anticiper ainsi les appels de puissance. « Avec l’augmentation du parc de véhicules électriques, nos deux thèmes principaux finiront par se rejoindre, prédit Arnaud Mora. Plus nous saurons piloter la charge, plus nous pourrons accueillir de véhicules et plus nous augmenterons en retour la capacité de stockage disponible pour le réseau. »Nolwenn Le Jannic


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