Ce lundi 1er octobre, le gouvernement et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), ont lancé un appel à projets d’expérimentation pour le développement de la « mobilité servicielle ».
Cet appel à projets entre dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA) et du futur projet de loi d’orientation des mobilités. « Les solutions de mobilité servicielle (« MaaS» ou « Mobility as a Service») sont nécessaires pour faire évoluer massivement les usages vers une mobilité qui utilise tous les modes de transport », estiment les ministères de la transition écologique, des finances, de l’enseignement supérieur et des transports dans un communiqué commun. La mobilité servicielle a pour objectif de réduire l’usage du véhicule particulier pour une seule personne, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, l’appel à projets « Expérimentation pour le développement de la mobilité servicielle », vise à financer des projets par des entreprises et/ou des territoires. « Ces expérimentations doivent contribuer à améliorer le parcours des passagers quels que soient les modes utilisés », est-il précisé. Elles doivent porter sur un ou plusieurs champs parmi : - information multimodale en amont et tout au long du déplacement, planification d’itinéraire ; - réservation multimodale ; - vente multimodale (système de billetique) ; - amélioration des interfaces.
Ces expérimentation doivent durer 36 mois, pour minimum 1n5 million d’euros, et devront contribuer à une structuration de la mobilité servicielle à une échelle territoriale significative : les impacts devront être décrits et quantifiés tout au long de l’expérimentation notamment.