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MOBILITÉ

[Tribune] Le véhicule électrique ou hybride, solutions de mobilité de demain ?

PUBLIÉ LE 10 DÉCEMBRE 2020
ABEL SANTIRSO, REGIONAL SALES MANAGER CTEK
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[Tribune] Le véhicule électrique ou hybride, solutions de mobilité de demain ?
Abel Santirso
Abel Santirso, Regional Sales Management du développeur de chargeurs de batteries CTEK, revient sur l’engouement pour les véhicules électriques et hybrides. 

L’environnement représente un enjeu capital dans notre société et s’insère dans tous nos choix du quotidien, y compris dans notre rapport à la mobilité. En parallèle, nos habitudes de déplacement ont évolué avec la crise sanitaire. Depuis la fin du 1er confinement, près d’un Français sur cinq déclare utiliser plus souvent sa voiture pour ses déplacements quotidiens ; une manière de se protéger du virus en évitant de prendre les transports en commun. Soucieux également de limiter leur empreinte écologique, 42% des Français sont plus intéressés par la voiture hybride qu’avant la crise et 21% s’intéressent à l’électrique. D’ailleurs, sur les 8 premiers mois de l’année, 18,5% des immatriculations de voitures neuves sont hybrides ou électriques selon l’institut de statistiques AAA Data (+78,4% vs la même période de 2019). Même si une plus grande autonomie doit accompagner ce changement d’usage, comment expliquer cet engouement pour la voiture hybride ou électrique ?
 
Une tendance poussée par les pouvoirs publics et les constructeurs automobiles  

Le remplacement de certains véhicules citadins est une obligation aujourd’hui. Trop de véhicules diesel se retrouvent à ne faire que de la ville sur des distances relativement courtes ; un usage limité mais entrainant des frais d’entretien exorbitants. Au-delà du coût, les particules fines sur des véhicules à peine chauds engendrent un réel problème environnemental. Pour inciter les automobilistes à adopter des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement, de nombreuses offres voient le jour et les constructeurs, poussés par les autorités gouvernementales, sortent de nouveaux modèles chaque semaine. Le conducteur est incité à réfléchir à ses besoins et habitudes de déplacement parmi les choix qui s’offrent à lui. Si l’offre de transports en commun ne permet toujours pas de compenser le déplacement en voiture, chaque conducteur doit absolument établir un cahier des charges de sa propre mobilité pour ne pas surdimensionner son achat par rapport à ses besoins réels au quotidien. Son choix doit reposer sur son usage quotidien et non sur celui effectué lors de périodes d’exception comme les vacances où la voiture est davantage utilisée.
 
Des avantages concrets pour son budget comme pour l’environnement

Les différentes primes aident aujourd’hui à acquérir un véhicule dit « propre » et les bénéfices écologiques sont indéniables. Même si les véhicules « propres » sont aujourd’hui plus chers à l’achat, les coûts d’entretien de ces véhicules sont plus réduits et son usage est en nette en baisse (PHEV - plug-in hybrid electric vehicle). L’impact environnemental lors de sa production mais aussi lors de sa phase de fin de vie (recyclage batteries) est également réduit. Il faudrait donc que le particulier ait au plus vite un choix de véhicules permettant la substitution des voiturettes sans permis à moteur diesel dans le cœur des villes… ou des motos/scooters inférieures à 50 cm3 en moteur thermique. 
 
L’autonomie énergétique, un marché à développer 

L’autonomie nécessaire au quotidien va orienter clairement le besoin de chacun. Les citadins ayant un trajet quotidien inférieur à 200 km auront intérêt à se tourner vers l’électrique, surtout si une station de charge est à disposition au travail comme à domicile. Les conducteurs ayant de déplacements plus importants en ville et sur autoroute pourront opter pour les véhicules hybrides (PHEV) permettant de réduire la consommation thermique. Allié objectif de lutte contre la pollution citadine, l’électrique en ville est un plus, à condition d’avoir des bornes de charge un peu partout ce qui est encore loin d’être le cas.
 
Avec une moyenne de 250 km pour de l’électrique et de 50 km en PHEV (mode full électrique), l’autonomie du véhicule a encore une marge de progression importante et dépendra de l’amélioration de la technologie des batteries.
Remplaçant idéal du diesel, l’hydrogène, quant à lui, en est encore à ses premiers balbutiements mais d’ici 3 à 5 ans, il risque de s’imposer pour les grandes distances.
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