Alors que le Tour de France était dans le viseur de plusieurs élus écologistes, l’organisateur A.S.O. a veillé à accompagner l’événement dans sa transition avec l’objectif d’atteindre 100 % des véhicules légers en motorisation alternative d’ici à 2024.
PUBLICITÉ
Néanmoins, malgré son mode de recharge électrique, les SUV mis en place dans le cadre du Tour participent à la croissance des émissions mondiales de CO2. Selon l’Agence internationale de l’énergie, ces véhicules lourds ont été la deuxième source de croissance des émissions de gaz à effet de serre dans le monde au cours des dix dernières années.
Des superchargeurs et carburant biodégradable
Pour répondre à la demande des suiveurs du Tour, Enedis, ŠKODA et A.S.O. se sont adaptés pour ajouter « un superchargeur » afin de recharger les véhicules jusqu’à 80 % en 40 minutes. Enedis met également à disposition de la caravane les 1500 bornes de charge situées sur ses sites à proximité des différentes étapes du Tour de France.
Par ailleurs, la réduction de l’empreinte énergétique du Tour s’exprime aussi par la réussite du test sur des nouveaux groupes électrogènes alimentés au carburant B100 et qui alimentent les autobus VIP de l’arrivée. En utilisant un carburant biodégradable composé d’huiles recyclées, les tests concluants ont abouti à une réduction de 50 % d’émission de CO2.