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POLITIQUES

Consultant carbone, le conducteur de changement

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2012
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« Notre but, c'est d'emmener les entreprises, les collectivités, vers un modèle décarboné. Il est donc important de comprendre la réalité physique de leur activité », explique posément Amélie Séguret, consultante depuis deux ans pour le cabinet Carbone 4, créé par Jean-Marc Jancovici, le « père » de la méthode Bilan carbone. La jeune femme, diplômée de Polytechnique et d'un mastère spécialisé en environnement, poursuit : « Il faut pouvoir comprendre comment fonctionne, par exemple, un réseau de télécoms. » Une bonne culture scientifique se révèle indispensable. L'amour des chiffres aussi, parce qu'un « bilan carbone s'apparente à un exercice comptable ». Ce que confirme Dominique Béhar, consultant pour Terra 21, un cabinet nantais de conseil en développement durable créé en août 2008. Avoir un esprit analytique est un atout, car un bilan carbone, c'est beaucoup de logique : on fait « rentrer les réalités physiques d'une entreprise dans plein de petites cases ». Mais un bilan carbone ne se résume pas à des chiffres, c'est avant tout « de la conduite de changement ». Au quotidien, cet ingénieur de formation doit faire preuve d'un excellent relationnel, aussi bien durant la phase de conseil que pendant l'accompagnement, « pour comprendre les besoins de ses clients ». Une dose de pragmatisme, ainsi que de persuasion et de persévérance ne sont pas superflues, car « une entreprise a différents niveaux d'urgence et le bilan carbone n'arrive pas en tête. Parler du devenir de l'entreprise, c'est bien ; mais l'entreprise a aussi des enjeux commerciaux et logistiques à court terme ». Aujourd'hui, les clients de ces bureaux d'études demandent de l'accompagnement, soit parce qu'ils se sentent concernés par les enjeux du développement durable, soit parce qu'ils y sont contraints par la loi. C'est le cas des entreprises de plus de 500 personnes et les collectivités de plus de 50 000 habitants. Mais comment devient-on consultant carbone ? Si la plupart sont ingénieurs à la base, ils suivent ensuite une formation plus spécialisée en environnement. Assurée par l'Ademe jusqu'en 2011, la formation au bilan carbone, qui dure quatre jours, est maintenant dispensée par l'Institut formation carbone (IFC). On apprend aussi sur le tas, comme Ludovic Azibi, du bureau d'études marseillais Consultant carbone, titulaire d'un mastère de mathématiques appliquées et d'un mastère en environnement généraliste. Selon lui, il faut avoir un certain « bagage intellectuel et une bonne culture générale, car il faut pouvoir s'adapter à des interlocuteurs variés ».


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