Nous assistons actuellement à une évolution du rapport des entreprises avec le vêtement de travail. Ce qui était normal pour les grands groupes depuis des années, l’est désormais devenu pour les PME puisqu’à présent elles marquent de leur nom les vêtements de travail qu’elles distribuent aux collaborateurs. Pourquoi cela ? Car ce dernier est, avec le véhicule, l’une des premières interfaces avec les publics externes (clients, fournisseurs, élus...). Dès lors, le vêtement de travail marqué du nom de l’entreprise est une vitrine de la manière dont l’entreprise traite ses salariés aux yeux d’un futur client ou collaborateur.
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Il faut aussi garantir la condition indispensable de l’EPI durable qui est d’assurer la protection de l’usager. Vient ensuite la durée de vie puisque l’EPI durable se change moins souvent. Limiter le changement à l’usure, c’est limiter l’impact environnemental selon l’adage “le vêtement qui pollue le moins est celui que nous n’achetons pas.”
La durabilité, une notion économique viable dans le temps
Enfin, il faut distinguer le prix d’achat et le coût d’utilisation. Ainsi, le prix d’achat d’un produit haut de gamme durable sera plus important au départ, mais son utilisation étant plus longue, le coût total sera lissé sur une durée moyenne de 3 ans. En raisonnant de la sorte, il est possible de réduire son impact environnemental en achetant moins de vêtements.
Enfin, il est primordial de rappeler l’importance de bien former ses collaborateurs sur le sujet. En France, les vêtements de travail sont souvent changés par habitude chaque année sans savoir si l’état des vêtements portés le nécessite fondamentalement. La durabilité est donc bien une réalité qui nécessite encore quelques explications pour éviter ce genre de contradiction !