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POLLUTIONS

Pierre-Henri Ilhes, président du Syndicat mixte des milieux aquatiqueset des rivières ( Smmar)

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2009
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1 Le département de l'Aude commémorait le mois dernier les dix ans des inondations meurtrières qui le frappèrent en 1999. Quels en furent les événements marquants ? Du 16 au 21 novembre dernier, le pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Prodig) du CNRS organisait, avec notre concours, un colloque international sur les risques naturels en Méditerranée occidentale. Une manifestation qui présentait la particularité d'être itinérante et de mêler scientifiques, associations de sinistrés, étudiants... Depuis deux ans, le Smmar met en oeuvre une politique de communication pour entretenir la mémoire du risque lié aux inondations. Nous avons publié et distribué une plaquette de sensibilisation pour les 10-14 ans intitulée « Ta rivière te raconte », ainsi qu'un document sur les conduites à tenir en cas d'inondation. Nous avons également monté une exposition itinérante, déjà réservée jusqu'en juin prochain, et procédons à des poses de repères de crues normalisés, 950 en tout d'ici à 2011. 2 Quelles sont les autres actions du Smmar ? Notre syndicat a été créé en 2002 pour coordonner les études et les travaux menés dans le département. Nous avons alors décidé de dissoudre les syndicats intercommunaux existants pour en créer dix-huit nouveaux avec une logique hydrogéographique, par bassins-versants, et non administrative. Une restructuration qui a pris trois années. Nous lancions entre-temps des études, puis des travaux : construction de digues ou de bassins de rétention et, tout aussi important dans la lutte contre les inondations, entretien des berges et des ripisylves. 3 Qui finance tous ces travaux ? Les 80 millions d'euros débloqués par l'État dans le cadre du programme d'actions de prévention des inondations (Papi), signé en 2006, nous permettent aujourd'hui de financer ces interventions à 80 %. Nous avons mis en place une clé de répartition novatrice basée sur la solidarité pour les 20 % restants. Les communes adhérentes des syndicats ne payent donc pas en fonction de leurs mètres linéaires de cours d'eau, mais de leur potentiel fiscal (à 70 %), de leur surface (15 %) et de leur nombre d'habitants (15 % également).


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