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POLLUTIONS

Un impact supérieur à Tchernobyl

LA RÉDACTION, LE 16 MARS 2011
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Mardi matin, la catastrophe nucléaire japonaise a été réévaluée à un niveau de gravité 6 par l’ASN (7 pour Tchernobyl). Alors que la communauté internationale s’interroge sur les risques de la filière nucléaire, la France réaffirme son engagement dans l’atome.Au Japon, la centrale nucléaire de Fukushima s’est emballée et plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Depuis le séisme et le tsunami du vendredi 11 mars, parce-que leur refroidissement n’était plus assuré efficacement, 4 des 6 réacteurs sont rentrés en fusion partielle et la dépressurisation des réacteurs a d’ores et déjà entraîné explosions en chaîne et  augmentation de la radioactivité ambiante. On apprenait mardi que l’enceinte de confinement du réacteur 2 était endommagée entraînant des rejets radioactifs directs dans l’atmosphère et qu’un incendie s’était déclaré au niveau de la piscine de stockage du combustible usagé du réacteur 4. Certains médias japonais rapportaient même hier des niveaux de radioactivité 10 fois supérieurs à la normale à Tokyo. Le pire scénario catastrophe semble en route.Pendant ce temps, on assiste en Europe et aux Etats-Unis à des prises de position de circonstance. En Allemagne, Angela Merkel annonçait lundi 14 mars un  moratoire de trois mois sur l’allongement de la durée de vie de son parc nucléaire visant l’arrêt pour contrôle de 7 réacteurs les plus vieux sur ses 17 réacteurs alors que des parlementaires américains appelaient à un moratoire aux Etats-Unis. La Commission européenne a quant à elle annoncé hier que les pays de l'UE allaient effectuer des tests de résistance de leurs centrales nucléaires aux tremblements de terre, tsunamis et attaques terroristes. De son côté, la France tient le cap. Si le gouvernement s'est dit ouvert à l’audit de 19 centrales réclamé par le Parti socialiste, Nicolas Sarkozy en a profité pour vanter la sécurité de l’EPR et réaffirmé la stratégie énergétique française en faveur du nucléaire. Un point de vue soutenu par les socialistes. Auditionnée par les parlemantaires aujourd'hui mercredi, la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon reconnaissait qu'après cette catastrophe, "les industriels, Areva et EDF, auraient à reconstruire le dialogue et la confiance sur le nucléaire". Les ministres européens de l'Énergie se réuniront lundi en sommet extraordinaire pour tirer les premières leçons de l'accident. Ils vont se pencher sur l'organisation et la nature de tests de sécurité qui doivent être réalisés dans les 143 réacteurs nucléaires situés dans l’Union européenne. Eric Besson a confirmé que Nicolas Sarkozy prendra l'initiative d'une réunion des ministres des Finances et de l'Energie du G20 consacrée à l'énergie et à la sécurité nucléaire.AD


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