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POLLUTIONS

Les abeilles comme indicateur de pollution

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2011
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Sur le marché Après les mousses et les lichens, les abeilles sont utilisées comme indicateur de la pollution. La technique repose sur le comptage des insectes entrant et sortant de la ruche, mais aussi sur des capteurs de poids et de température. « En cas de mortalité aiguë - plus de 10 000 abeilles manquantes sur 40 000 à 80 000 en été - nous nous déplaçons pour recueillir les insectes morts et en analyser les causes en laboratoire », explique Benjamin Poirot, directeur du bureau d'études Apilab. Car les abeilles malades meurent hors de la ruche pour éviter de contaminer la colonie. Leur sensibilité est bien documentée : métaux lourds, molécules organiques persistantes (PCB, dioxine, furannes, HAP, pesticides), radioactivité. Du fait de leur comportement, elles signalent une pollution localisée (leur rayon d'action est de 3 km environ, soit une surface d'une trentaine de mètres carrés), et dans trois milieux : l'eau bue dans les fossés et les flaques, l'air et le sol, dont elles captent les particules avec leur corps velu. Cette méthode est donc complémentaire des autres bio-indicateurs de la pollution. La technique se décline soit dans une prestation de diagnostic environnemental (Apidiag), soit dans une prestation de suivi à distance (Apialerte). La fiabilité repose sur la connaissance très pointue du bureau d'études, qui tient compte des événements météorologiques. Par exemple, les abeilles ne rentreront pas à la ruche s'il pleut. Il intègre aussi l'augmentation de poids due à la production de miel l'été et à la mortalité naturelle des abeilles à l'automne.


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