Entre la pollution au sol, mesurée par les capteurs d’AirParif, et la surveillance globale par satellite, sensible à une zone de 3-4 km d’altitude, il y a toute une colonne d’air dont la composition reste mystérieuse. Mieux la connaître est justement le but du survol de Paris par un dirigeable, le jeudi 17 juillet. Ce projet est mené dans le cadre de la chaire « Mobilité et qualité de vie en milieu urbain », lancée en mars 2014 par l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) et financée par Peugeot Citroën et Renault. Le ballon dirigeable, mis à disposition par la société AirShipVision, a effectué un vol à l’altitude de 300 m au-dessus de Paris. « Ce vol avait pour objectif de tester le comportement des équipements à bord, et préparer la campagne de mesure prévue en 2015 », précise Sébastien Payan, professeur à l’UPMC et chercheur au laboratoire Latmos. Il s’agira notamment de mesurer les oxydes d’azote et les composés organiques volatils (précurseurs de l’ozone) ainsi que ’ozone et les particules de l’atmosphère. Ces mesures se font en collaboration avec un autre projet, Eurosentinelle, et vise notamment à comprendre l’origine des particules.ACEn savoir plus sur la chaire