Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
POLLUTIONS

Comment surveiller la qualité de l’air intérieur

LA RÉDACTION, LE 24 AOÛT 2016
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
1 Quels sont les enjeux ?Ils diffèrent selon que l’on est constructeur, propriétaire, exploitant ou occupant d’un bien immobilier. La qualité de l’air intérieur doit être pensée dès la conception du projet immobilier. Et être intégrée comme un lot à part entière, y compris en phase de réhabilitation. L’environnement intérieur est un univers dynamique comportant un grand nombre de polluants. Leurs concentrations varient dans le temps et l’espace et sont influencées par les paramètres physiques du bâtiment et les sources intrinsèques des matériaux de construction, de décoration et des activités humaines. Il est nécessaire de maîtriser à toutes les étapes du projet les volets Matériaux constructifs, Produits de décoration et d’ameublement, Produits d’entretien et Ventilation. 2 Qui faut-il sensibiliser ? Tous les protagonistes. Les acteurs de l’immobilier l’ont bien compris et s'engagent dans cette voie. Aujourd’hui, ils veulent quantifier les performances réelles de leurs bâtis sur la qualité de l’air et les communiquer. Mais ils sont confrontés à la problématique des coûts, de la métrologie inadaptée. Et à la difficulté d’informer le public sur ces données sensibles.3 Comment s'organise une campagne de mesures à réception d’un bâtiment neuf ou rénové ?Elle doit être intégrée dès la phase conception, comme le protocole HQE performance le propose. L’hétérogénéité des référentiels de mesure proposés dans les labels nationaux et internationaux ne facilite pas la démarche. Cette phase d’investigation doit intégrer une stratégie d’échantillonnage selon les normes existantes et être adaptée à l’objectif de mesurage (préventif, curatif, informatif, réglementaire), afin de définir les polluants cibles, le nombre de points de mesure, les techniques, la durée, la fréquence et la communication associée. Une visite préalable permet ensuite de valider la stratégie et le choix des zones homogènes retenues. Les experts disposent d’outils collaboratifs afin d’échanger facilement et rapidement sur le sujet avec leur client et diffuser l’information.4 Quels sont les polluants mesurés ?Actuellement, la plupart des campagnes de mesure intègrent la quantification du formaldéhyde et du benzène, deux composés gazeux disposant de valeurs guides réglementées. Leur mesurage au moyen de systèmes passifs, aisés à mettre en œuvre, implique un coût substantiel pour la pose et la dépose des systèmes et un minimum de savoir-faire afin d’éviter toute contamination des supports. Les composés organiques volatils totaux (COVT) ne peuvent être considérés comme indicateurs de la qualité de l'air intérieur que si les méthodes de prélèvement et d’analyse correspondent au référentiel normatif. Les systèmes dynamiques actuels expriment un résultat en COVT portant à confusion, alors que les signaux n’enregistrent qu’une « charge globale en polluants gazeux dans l’air ». Le mesurage des particules fines PM 2.5 par gravimétrie et la comparaison avec les valeurs repères du Haut Conseil de la santé publique est usité. Mais les nuisances sonores engendrées par les pompes conduisent les préleveurs à leur préférer des néphélomètres. Prudence sur l’interprétation des données collectées par ces systèmes qui quantifient à la fois les particules solides et liquides et considèrent l’aérosol composé exclusivement de particules sphériques. Les techniques de mesurage doivent répondre aux enjeux de la mesure : normées en vue d’émettre des avis de conformité vis-à-vis de la réglementation, ou innovantes afin de répondre à des besoins de communication. Ainsi, les systèmes dynamiques apparus depuis plusieurs années ont le mérite de « rendre visible l’invisible ». Ils constituent un moyen très pédagogique. Cependant les données doivent être analysées et diffusées en ce sens.5 Comment les partager et les valoriser ?Une donnée d’usage : c’est ainsi que chaque donnée collectée devrait être pensée. Fini les µg/m3, les indicateurs colorés sont d’actualité. Mais comment sont-ils construits ? Que représentent-ils ? Sur quels supports diffuser l’information ? Les outils numériques et collaboratifs ouvrent la voie à d’autres modes de représentations et de diffusion, qui rendent la qualité de l’air plus accessible afin que chacun se l’approprie et devienne acteur de son environnement. Ils sont complémentaires des formats classiques qui perdureront pour les objectifs de mesurage réglementés.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Paris déclare la guerre aux mégots
Paris déclare la guerre aux mégots
Seché Environnement progresse de +5,8% en France
Seché Environnement progresse de +5,8% en France
[Tribune] La qualité de l’air intérieur dans les logements en question
[Tribune] La qualité de l’air intérieur dans les logements en question
Comment limiter le recours aux produits biocides dans les enduits de façades ?
Comment limiter le recours aux produits biocides dans les enduits de façades ?
TOUS LES ARTICLES POLLUTIONS
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS