S’appuyant sur les actions déjà entamées, cette feuille de route 2014 prépare la prochaine conférence environnementale de septembre 2014. Il est question d’énergie, de biodiversité et de déchets. Parfois englobée dans un concept « à la mode », d'économie circulaire, la gestion des déchets s’affiche clairement sur la liste des actions à mener dans au moins huit ministères sur vingt. Pour Bercy, ce thème se décline en trois volets : l’évolution de la fiscalité, le développement de l’ESS et la lutte contre les trafics. Pour le Logement, la gestion des déchets doit être renforcée au niveau des chantiers de déconstruction. À l’Intérieur, une forte mobilisation de la police et de la gendarmerie doit se poursuivre pour combattre les activités illégales (vols, transports, commerces de déchets). Le ministère du Commerce extérieur doit favoriser la présence des éco-entreprises à l’export et lutter contre le commerce illégal des déchets. Le MRP (Redressement Productif) joue un rôle plus central sur ce secteur. Il devra surveiller la progression des investissements, des emplois et des mesures d’éco-conception dans le cadre des REP (Responsabilité Elargie du Producteur). De même qu’il s’assurera de la bonne évolution du Cosei. Plus novateur, le ministère de la Culture est également concerné en soutenant la réduction des déchets au sein des entreprises et l’intégration de matière recyclée dans les produits des commandes publiques architecturales et artistiques. La Fonction publique devra aussi dans son projet de loi sur la décentralisation, inclure la gestion des déchets. Enfin le ministère des territoires Ultramarins veillera à une diminution de la production de déchets non recyclables et à la promotion de stratégies régionales de l’économie circulaire.CM/RR