Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
RECYCLAGE

De la logique métier à la logique clients

LA RÉDACTION, LE 24 MARS 2014
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le cabinet d'études de Xerfipublie une étude sur la gestion des déchets à l'horizon 2020. Cette nouvelle édition (la précédente date d'il y a deux ans) marque une période de rupture et son auteur Thibaud Brejon de Lavergnée le souligne : « Les professionnels sont rattrapés par une crise désormais structurelle. » Les stratégies des entreprises vont s'en trouver révisées, à commencer par celles des groupes, Sita et Véolia mais également celles des entreprises de taille intermédiaires comme Derichebourg et Paprec. C'est leur niveau d'endettement qui dicte aujourd'hui les stratégies. D'aucunes se recentrent sur leur métier et rationalisent leur outil de production. Plutôt que les opérations de fusions-acquisitions, les alliances et les partenariats doivent se développer. Les deux groupes, plus internationalisés « vont davantage cibler des pays à fort potentiel de croissance, quelques pays au sein d'une zone », prédit l'expert. Il voit peu d'intérêt, en termes de rentabilité, aux quelques tentatives de diversification par la collecte des déchets ménagers pour accéder à la ressource. À l'inverse, il prévoit de meilleurs jours au recyclage pour peu que le tournant qualité soit pris. « C'est un constat et en même temps un conseil, nous dit-il, de passer d'une stratégie des volumes à une stratégie de la valeur. » Pour mettre le cap sur des services à plus forte valeur ajoutée, et donc restaurer les marges, des priorités sont à définir parmi lesquelles la réactivité et la proximité clients, la qualité des prestations, la gestion globale des déchets générés dans une entreprise ou une collectivité. Pour générer une amélioration des qualités triées, une réduction des coûts et une meilleure flexibilité, Thibaud Brejon de Lavergnée n'hésite pas à aborder les aspects techniques avec pour la collecte, les possibilités offertes par les technologies numériques et l'automatisation des centres de tri. À la question d'un éventuel antagonisme entre ces techniques et les emplois, il répond qu'il n'y a pas de fatalité. « Cela peut être accepté si les opérateurs le gèrent bien. » Des PME ont d'ores et déjà formé leur personnel opérateurs de tri à des opérations de contrôle qualité. « La crise est structurelle, les tonnages entrant baissent et vont durablement baisser », avertit l'économiste. La conjoncture économique, la pression tarifaire associée à une concurrence exacerbée, tout invite les entreprises à réviser leur schéma de fonctionnement et à développer une vision à plus long terme.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Volskwagen et Derichebourg Environnement recyclent les VHU
Volskwagen et Derichebourg Environnement recyclent les VHU
Algues : la collecte en mer, préalable à la valorisation
Algues : la collecte en mer, préalable à la valorisation
Refonte de la filière REP des produits et matériaux de construction du bâtiment
Refonte de la filière REP des produits et matériaux de construction du bâtiment
[Tribune] Déchets en entreprises : l'heure du bilan et de la responsabilité
[Tribune] Déchets en entreprises : l'heure du bilan et de la responsabilité
TOUS LES ARTICLES RECYCLAGE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS