L’intérêt porté aux cartes électroniques renvoie au contexte de concurrence mondiale sur le traitement des métaux rares. Il est primordial, selon Bercy, que l’industrie nationale se positionne sur ce secteur à forte valeur ajoutée. Les gisements de cartes électroniques en France sont estimés entre 30 000 et 50 000 tonnes si la collecte est optimisée. Les procédés utilisés, souvent issus de la pyrométallurgie sont polluants et énergivores, et réalisés à l’étranger. L’objectif est d’analyser si d’autres procédés plus respectueux de l’environnement permettraient, à court et moyen terme, de mieux valoriser les cartes électroniques usagées en France. Actuellement, quatre projets ont été adressés au groupe de travail. La procédure d’évaluation de l’ensemble des projets présentés dans le cadre du Plan industriel « Recyclage et matériaux verts » est actuellement en cours. Le choix définitif des projets industriels retenus résultera de cette évaluation puis de la décision ministérielle. CM/RR