A l'occasion de la journée technique VHU organisée par Re Source le 24 mars, Renault et le réseau Indra ont rappelé leur volonté de développer la boucle courte pour conserver une certaine qualité de déchets issus des VHU, grâce à un tri efficace. Exemple pour les centres VHU : ne pas mélanger PP fibré et non fibré dans les lots à recycler. Trois types de déchets sont privilégiés par le constructeur et son partenaire : le polypropylène, avec l'ambition de favoriser l'émergence d'un grade recyclé, des faisceaux de cuivre les plus purs possibles et les pots catalytiques (platine, rhodium). « 10 kg de polypropylène et 5 kg de cuivre sont facilement démontables par véhicule », estime Yves Babian, responsable pôle matières chez Renault-Gaïa. Pour le PP, la séparation des flux d'ébénisterie intérieure et de boucliers est encore compliquée d'un point de vue logistique, reconnaissent Renault et Indra, mais elle reste un objectif. Idem pour l'extraction des matières contenues dans les planches de bord (cuivre, PP). Aujourd'hui, les lots de PP sont repris aux centres VHU (30 m3 minimum) à 150 euros la tonne, prix qui n'a pas évolué depuis deux ans, mais qui pourrait baisser prochainement, et le cuivre (500 kg minimum) suit le cours du LME. Les prix peuvent être majorés de 30 à 100 euros/t selon certains critères de tri, de qualité et de logistique.