C'est à Strasbourg et dans le cadre historique de l'hôpital civil que Federec Est et Région parisienne ont fait cette année encore assemblée générale commune. Preuve s'il en est besoin que les régions peuvent se rapprocher autour d'un projet commun.
Jean-François Grobot, président de Federec Est, a fait état du recul de l'activité industrielle dans sa région, aciérie, fonderie, automobile et papeterie en particulier, entraînant une baisse des volumes de chutes de production collectés et, dans le même temps, une réduction des consommations par les usines. Les entreprises de recyclage, a-t-il précisé, ont développé de nouvelles activités avec les DIB (déchets industriels banals) et DIS (déchets industriels spéciaux). Le syndicat régional est confronté à une concentration des entreprises et il lui est indispensable d'effectuer de la prospection auprès de nouveaux adhérents potentiels. Les deux présidents ont rappelé leurs interventions auprès des préfectures et la signature de la charte destinée à lutter contre le vol des métaux.
La fin des mandats
« C'est l'occasion de faire connaître notre profession auprès des préfets ». Pierre Marandon invite à remettre régulièrement l'ouvrage sur le métier. « Il est important de faire vivre la relation, d'autant plus que tous les préfets ont changé. » Puis, citant Albert Einstein, « le pire c'est de refaire toujours les mêmes choses en pensant que cela va changer ». Le président de la Région parisienne s'est félicité par ailleurs de la réunion des nouveaux adhérents au siège de Federec destinée à leur faire mieux connaître l'organisation. Les deux présidents annoncent d'ores et déjà la fin de leurs mandats électifs en 2015. Sage précaution destinée à inviter les candidats potentiels à se manifester. Reprenant le témoin après Alfred Rosales et Florence Collot, Jean-Philippe Carpentier, président de Federec, est revenu sur les différents sujets d'actualité (lire RR n° 21) et a souligné la nécessité pour la fédération d'offrir plus de service avec les mêmes moyens. Le salon Nouvelles matières premières ne sera pas reconduit en raison de l'usure de la formule. « C'était difficile pour tout le monde » reconnaît-il. La présence de Federec sera renforcée sur Pollutec. En Alsace, région frontalière qui, elle aussi, subit les problèmes liés aux transferts de pays de l'autre côté de la frontière, il a de nouveau fait allusion aux discussions entamées avec les fédérations belge et allemande. La lutte contre les sites illégaux et les pratiques peu orthodoxes s'intensifient, le président de Federec énonce clairement les règles. « À partir du moment où une entreprise est condamnée, quels que soient sa taille et le montant de sa cotisation, son exclusion de la fédération sera prononcée. »