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RECYCLAGE

L'autorisation d'importation ne portait que sur 132 tonnes

LA RÉDACTION, LE 28 JUILLET 2014
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Le ministère de l'Écologie a tranché par communiqué du 18 juillet et le préfet ne devrait pas tarder à rendre cette décision officielle auprès de l'entreprise concernée : les 9 000 tonnes de déchets toxiques australiens ne seront pas traitées en France sur le site de Tredi, filiale de Séché (Salaise-sur-Sanne). Quelques précisions tout de même. Ségolène Royal s'offusque au nom du principe de précaution que la société australienne Orica demande à d'autres pays de traiter un stock historique de plusieurs milliers de tonnes de déchets HCB (sous-produit de fabrication de solvant, généré entre 1963 et 1996 par l'ancien propriétaire industriel du site de Botany à Sydney). Rappelons toutefois que la France et l'Australie ont ratifié la Convention de Bâle (sur les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux) et la Convention de Stockholm (visant à interdire ou limiter la production et l'emploi de substances chimiques polluantes), et que dans ce cadre, l'ache minement de ce type de déchets reste très surveillé. Autre précision, contrairement au communiqué, la société française Tredi SA, retenue par Orica, n'avait eu l'autorisation de la Dreal et de la préfecture de l'Isère que pour importer 132 tonnes fin 2014, soit l'équivalent de cinq semi-remorques. Cette première fournée aurait certes permis de valider techniquement la filière de traitement (incinération à haute température) mais, dans ce cas, la filiale de Séché aurait été obligée de formuler une nouvelle demande d'autorisation auprès des pouvoirs publics. Par ailleurs, Tredi ne traite que peu de déchets dangereux hors Europe (1 % de son CA en 2013). Enfin, si l'Australie sait traiter certains déchets chimiques sur son territoire, elle ne dispose pas d'installation de traitement satisfaisante pour traiter les déchets d'hexachlorobenzène. Et suggérer que « si les technologies de traitement françaises sont performantes, elles peuvent tout à fait être exportées pour permettre la réalisation d'unité de traitement adaptée » (dixit Mme Royal), est un conseil un peu hâtif. L'activité de production de solvant étant aujourd'hui arrêtée, on voit mal un industriel français ou européen exporter son savoir-faire, c'est-à-dire investir lourdement dans une unité de traitement pour ne gérer que 10 000 tonnes de déchets.


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