Dans la continuité de son activité piles et DEEE, le groupe Paprec souhaite s'imposer petit à petit dans une filière émergente, celle des batteries électriques. Pour ce faire, le recycleur vient de signer avec le constructeur Renault pour collecter les premiers flux de batteries électriques arrivant en fin de vie ou dégradées : « L'idée, dans un premier temps, sera de regrouper les flux sur notre site de Cestas (Gironde) qui dispose d'une plateforme pour la collecte des piles à raison de 2 000 t/an et donc de tous les équipements sécurisés nécessaires pour leur stockage » avance David Dias, directeur commercial pour Paprec D3E. Et d'ajouter : « Les premiers lots importants de batteries devraient poindre d'ici à une petite dizaine d'années. C'est une véritable mutation technologique à laquelle nous voulons contribuer. » Pour l'instant, Paprec se limite à la logistique et à la massification des volumes, gage de valeur ajoutée, puis à l'expédition vers des filières de recyclage en France, en Allemagne et en Belgique. Cependant, l'entreprise a la ferme intention de franchir d'ici à cinq ans une seconde étape qui consistera à décharger et démanteler ces produits en vue de leur recyclage : « L'intérêt pour nous est d'extraire de nouvelles matières premières que l'on pourra recycler dans les usines du groupe. C'est le cas des plastiques et des métaux sur lesquels nous pouvons apporter notre savoir-faire », assure David Dias.