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RECYCLAGE

® Les fabricants, les matériels À chaque application sa machine

LA RÉDACTION, LE 20 NOVEMBRE 2014
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Les grues auxiliaires ou de chargement montées sur des camions porteurs sont indissociables des métiers du déchet. Très appréciées des professionnels : les grues de recyclage Jonsered du finlandais Hiab, dont la gamme comprend des grues à flèche droite et des grues à flèche articulée, pour manipuler les matériaux « avec rapidité et efficacité », résume Mickaël Notelet, chef de produit recyclage chez Hiab-Cargotec, qui distribue ce matériel en France. Chez le fabricant autrichien Palfinger, représenté en France par sa filiale éponyme implantée dans la Drôme, les grues Epsilon font également référence depuis de longues années. « Ces machines, qui découlent directement des grues forestières, ont pro­ gressivement gagné le mar­ ché du recyclage dès la fin des années 1980 », rappelle François Cuttaz, responsable des produits grues. Depuis, le succès ne s'est jamais démenti. « Ces grues sont conçues pour être résistantes et travailler de longues heures à des rythmes intensifs. En outre, grâce aux systèmes Epscope et Epsilink, toutes les tuyauteries et flexibles sont protégés à l'intérieur de la machine et du bras, empêchant ainsi tout dom­ mage mécanique… Enfin, les commandes ont été pensées dans un souci d'ergonomie pour l'opérateur », poursuit-il. Deux modèles sont proposés dans cette gamme : le premier à bras long en « L », le second à bras articulé en « Z » pouvant se replier sur lui-même avec l'accessoire, un modèle particulièrement prisé pour les applications traditionnelles au grappin (manutention du vrac, etc.). Collecte verticale Jusqu'alors peu présent dans le domaine de la collecte des déchets ménagers, Palfinger France a récemment conçu des solutions spécifiques où les grues jouent un rôle clé. « Nous dispo­ sons désormais d'une offre structurée », explique Pierre-Marry Chalançon, chargé de développer depuis quelques mois cette nouvelle activité au sein de la société. Trois ensembles camion porteur-caisson-grue sont en effet proposés : le premier est constitué d'une grue de manutention PK 18502 SH positionnée derrière la cabine, capable d'effectuer 220 000 cycles (du dépliage au reliage, en passant par la prise du conteneur et le vidage). Le deuxième dispose d'une grue Epsilon : plus robuste, plus lourde, plus rapide, elle peut prendre en charge 650 000 cycles. Le troisième est composé d'une grue Epsilon de plus faible capacité, pour gagner en longueur de châssis, la grue étant fixée direc tement sur le caisson de la BOM. Pour réaliser ces ensembles, Palfinger France a noué un partenariat avec Faun Environnement, fabricant réputé de caissons de bennes à ordures ménagères. Baptisés Ecopress, ces ensembles ont pour ambition de s'attaquer au marché en fort développement de la collecte verticale des conteneurs enterrés. « Pour l'heure, la commercialisation des Ecopress a bien com­ mencé. Nous avons déjà vendu deux ensembles : l'un en Haute­Savoie, l'autre en Gironde », assure Pierre-Marry Chalançon. Ce segment est fortement occupé par Manjot Hydro, une société du groupe éponyme, inventeur du célèbre Evolupac. Ce produit, créé il y a plus de dix ans, est réservé à la collecte verticale des conteneurs des PAV en particulier. Très prisée par les collectivités, cette gamme est constituée de l'assemblage d'une grue de manutention Hiab montée sur une benne de compaction Semat (groupe Zoeller) adaptée sur des châssis porteurs de 19 à 32 tonnes. Grue spéciale déchets difficiles Fin 2012, Manjot a présenté un nouveau modèle, le Top Crane : une grue Hiab est installée directement sur le toit de la benne, « ce qui permet une réduction de la longueur du véhicule d'1,20 mètre », indiquait Frédéric Manjot, le dirigeant du groupe, lors de son lancement. Cette version est ainsi bien adaptée aux zones dont les conditions de collecte (montagnes, sites historiques, etc.) compliquent l'accès des véhicules traditionnels. « Ce modèle avec grue sur le toit de BOM a été testé en conditions réelles et a largement fait ses preuves. Nous allons le standardiser et passer à la phase supé­ rieure dans sa commerciali­ sation et son exploitation », assure de son côté Mickaël Notelet, chef de produit recyclage chez Hiab-Cargotec. Ces partenaires proposent une solution destinée aux déchets difficiles (déchets industriels, encombrants ou papier) où une grue entre également en action : l'ensemble se compose en effet d'un système de compaction « sur­ dimensionné », développé sur la base d'une benne Zoeller, et d'une grue de manutention équipée d'un grappin à ferraille, ce qui permet de charger la trémie de la BOM de déchets stockés en vrac à l'intérieur de bennes ouvertes de déchetteries ou en fosse. Ce procédé de chargement évite les rotations requises par le vidage des bennes et s'avère une solution efficace pour les encombrants, répondant aux problèmes de manutention des « monstres ». Des bras de levage très présents Les bras de levage sont eux aussi indissociables de l'univers des déchets. Ces appareils installés sur des véhicules industriels facilitent la dépose et la reprise des caissons amovibles des bennes basculantes. Le premier système de bras hydraulique, connu sous le nom d'Ampliroll, a été inventé par la société Marrel… en 1970. En 2013, ce constructeur historique basé dans la Loire, qui appartenait depuis 1998 au groupe Caravelle, est passé dans le giron de Giovanni Fassi, président de la holding Gestioni, qui détient le fabricant italien de grues pour camions Fassi, et Roger Boutonnet, président de CTELM, qui détient Miltra, distributeur exclusif de Fassi en France. Ce rachat devrait permettre à Marrel de poursuivre son déploiement, notamment à l'international. Guima, qui depuis 2000 appartient au groupe Palfinger, est le premier constructeur de bras en France : « 50 % des bras de levage sont utilisés dans le monde de l'environnement qui constitue l'activité ma­ jeure, les autres trouvent des applications dans le secteur agricole, dans les commu­ nautés de communes, ou dans le BTP », résume David Thibault, responsable des produits bras de levage chez Guima Palfinger, dont la gamme va « d'un petit bras de 3 tonnes­3,5 tonnes de charge installé sur véhi­ cule utilitaire à de très gros bras de 30 tonnes montés sur des semi­remorques. La moitié de nos bras équipent des porteurs de 26 tonnes et ont des capacités de le­ vage de 20 tonnes », précise-t-il encore. Ce fabricant a récemment innové avec deux nouveaux produits. Le T2 Blackline, sor ti en avril 2014, est « un appareil simplifié, sans gadget, répon­ dant néanmoins au cahier des charges de Palfinger en matière de fabrication et fini­ tion », assure David Thibault. L'objectif est de se positionner sur un marché qui n'est pas au mieux de sa forme avec un produit « économi­ quement très compétitif ». La seconde innovation concerne un nouveau système de commande adressé « aux chauffeurs du mois d'août, souvent des intérimaires, qui ne savent pas toujours mani­ puler le matériel : il permet d'effectuer le chargement et le déchar gement en cycle automatique, donc en toute sécurité pour les personnes et le matériel… ». Développée pendant trois ans, la commercia li sa tion de ce produit, « qui a été testé dans des conditions extrêmes », vient de démarrer. Autre acteur incontournable sur ce créneau : la société Dalby, dans le Lot-et-Garonne, qui, depuis quarante ans, conçoit, fabrique et commercialise des bras hydrauliques de levage pour tous types de véhicules de 2 à 32 tonnes de PTAC, des caissons amovibles et des remorques porte-caissons routières et agricoles. Outre la qualité de ses matériels, Dalby dispose d'un réseau de proximité composé de 80 points de vente et de SAV, qui constitue l'une de ses forces. Très présente dans les métiers de l'environnement, la société affiche une gamme de produits très fournie, qu'elle enrichit régulièrement de nouvelles solutions. Pelles et grues électriques Autres applications, autres matériels : sur les chantiers des ferrailleurs, l'alimentation des presses-cisailles et des broyeurs fait appel à des machines stationnaires à alimentation électrique, qui sont, selon les cas, des pelles ou des grues. Côté pelles, une poignée de constructeurs – Sennebogen, Terex Fuchs, Liebherr – proposent des engins adaptés. Ce dernier développe des pelles électriques depuis une trentaine d'années. Comme toutes les électriques, les atouts de ces machines par rapport aux pelles diesel sont « un coût d'utilisation réduit dû à un tarif du kW/h rela­ tivement faible en Europe par rapport au gasoil, pas de maintenance – un entre­ tien toutes les 2 000 heures contre toutes les 500 heures pour un diesel – des rende­ ments élevés à des coûts d'ex­ ploitation réduits », rappelle Mickaël Meyer. « S'il n'y a pas eu d'évolution récente majeure sur cette gamme de matériels, nous avons cepen­ dant travaillé ces dernières années à accroître la mobi­ lité de ces machines, grâce à des enrouleurs de câbles, pour pouvoir les déplacer plus aisément… sachant qu'elles auront néanmoins toujours un fil à la patte ! » Les grandes rivales des pelles sur ce type d'application demeurent les grues fixes électriques. Avec plusieurs centaines de machines installées, Seram a nettement dominé le marché pendant de longues années grâce à sa grue à équilibrage hydraulique, une référence incontournable (voir utilisateurs). Fin 2010, l'italien Euromec s'est lancé sur ce créneau en mettant sur le marché « une nouvelle génération de grues équilibrées » avec contrepoids mobile commerciali sées en France par la société Prioul Multiservice. « Aujourd'hui, Euromec a bien progressé avec cette gamme de machines, en France, où cinq d'entre elles sont ins­ tallées, ainsi qu'en Europe, où on compte une trentaine d'unités », assure Loïc Prioul, qui table sur une augmentation des ventes pour les années à venir. n


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