La directive VHU du 18 septembre 2000 impose que les centres VHU agréés atteignent en partenariat avec les broyeurs agréés, un taux minimum de réutilisation et de recyclage de 85 % et un taux de réutilisation et de valorisation de 95 % en masse au 1e janvier 2015. Or les résultats de l'Ademe publiés en 2013 montraient que la France était encore loin des objectifs (82,6 % pour le recyclage et 87,1 % de valorisation). Les raisons selon le CNPA ? Une baisse des véhicules traités de 20 % entre 2011 et 2012 ; le flux devrait afficher moins de 1,1 million d'unités en 2013. Autre facteur : l'augmentation des chantiers sauvages. En 2012, 43 % du gisement estimé de VHU a été capté par la filière illégale alors que paradoxalement, les actions des pouvoirs publics se développent. Enfin, la réglementation plus contraignante depuis deux ans accentue les procédures administratives et les freins au déploiement des sites agréés. De son côté, le CNPA mène plusieurs groupes de travail sur la part non métallique dans la pièce de réemploi, la faisabilité du recyclage du verre issu de VHU et la viabilité économique de la filière.CM/RR