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Interpol s'attaque aux crimes environnementaux

LA RÉDACTION, LE 10 SEPTEMBRE 2015
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Selon Interpol, l'organisation mondiale de police qui regroupe 190 pays membres, le crime environnemental représenterait à ce jour la 4e source de revenu du crime organisé, estimé à 70 milliards de dollars. Trafic de déchets ou d'espèces sauvages protégées, pollutions maritimes ou atmosphériques, déforestation et commerce illégal de bois tropicaux, les crimes contre l'environnement peuvent avoir des conséquences directes et indirectes de grande ampleur sur l'environnement bien sûr, mais aussi sur la santé, l'économie d'un pays. Sur le terrain, force est de constater que dans de nombreux cas avérés, la justice se retrouve démunie, souvent incompétente en la matière ou manquant de données économies pour évaluer le préjudice. la première édition du FITS donnera lieu à des échanges entre experts des forces de l'ordre mais aussi avec des acteurs industriels, susceptibles d'apporter des solutions technologiques pour mieux lutter contre ces crimes. Dans le secteur des déchets, le transport illégal de DEEE a défrayé la chronique ces derniers temps, mais c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. Le vol de métaux sur les chantiers d'entreprises, les voies de chemin de fer, les centres illégaux de traitement des VHU, l'enfouissement illicite de déchets dangereux, les exportations illégales de déchets figurent aussi sur la liste. Sans compter le préjudice économique énorme pour la société, rappelle Patrick Kornberg, président de la branche non ferreux de Federec. La coopération en France est forte entre les organisations professionnelles et les services de l’État (ministères, gendarmerie, police…). Pour autant, déplore la fédération des recycleurs, peu de condamnations et sanctions au final. En France, on dénombre chaque année environ 70 000 infractions (toutes catégories confondues) mais seulement 7500 condamnations. En cause : l'absence de données économiques sur le préjudice, la complexité des affaires, le manque de formation des magistrats, l'insuffisance des moyens pour l'application du droit. Un rapport sur ce sujet vient d'être remis au ministère de la justice. L'objectif : éclairer sur ce type de crime afin de le sanctionner à sa juste valeur et intégrer l'environnement dans le code pénal. Au delà des discussions entre experts sur les actions possibles à développer ou à améliorer, le FITS espère faire de cette édition nîmoise, la première d'une longue série qui débouchera sur des opérations concrètes et des alertes à l'échelle européenne et internationale. RR


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