Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
RECYCLAGE

Une Maison du paysage ouvre à Paris

LA RÉDACTION, LE 26 JANVIER 2017
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Co-construite par QualiPaysage et l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep), la Maison du paysage a de l'allure. Et va, pour commencer, abriter les activités de cet organisme de qualification et de cette organisation professionnelle. Mais aussi du réseau de techniciens et d'ingénieurs espaces verts Hortis. "Créer un lieu catalyseur des actions menées dans le secteur est un geste fort. Il y a urgence à réinvestir dans le vert en ville. Alors que les maires en sont à leur mi-mandat, c'est le moment pour raffermir notre discours et de pousser nos actions", a défendu Catherine Muller, présidente de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep), le 24 janvier.Concurrence déloyaleLe geste est d'autant plus audacieux que la santé du secteur n'est pas au beau fixe. Son chiffre d'affaires diminue sur les marchés privés, avec une baisse marquée sur celui des particuliers, se maintient sur les marchés publics. La floraison de structures d'insertion, certes vertueuses sur le fond mais "qui tendent à créer des emplois temporaires que notre filière ne peut ensuite absorber", n'est pas vue d'un très bon œil. Tout comme la montée en puissance de l'auto-entrepreneuriat. "Nous lutterons en 2017 contre les formes de concurrence déloyale et le travail au noir. L'économie collaborative s'immisce également dans le secteur. Face à cette lame de fond, il nous faut suivre, rester force de proposition, ne pas rester sur le bas côté", liste Catherine Muller. Auprès des élus, l'Unep renforce son discours et rencontre régulièrement l'Association des maires de France (AMF). "Disposer de ce nouveau lieu va favoriser le dialogue et les synergies. Nous y animerons des débats, accueillerons des élus et professionnels", poursuit-elle. Partisane d'un allotissement plus net des marchés publics en faveur des espaces verts, elle dit les élus "sensibles à nos arguments sur leur rôle dans la désimperméabilisation des sols, leur valeur économique et leurs externalités positives et multiples bénéfices pour la santé des habitants".Orienter les collectivitésAlors que de nombreuses collectivités révisent leurs PLU, peu d'élus connaissent le coefficient de biotope par surface (CBS), un outil dont l'Unep compte bien parler dans le guide qu'elle publiera au printemps prochain, avec l'appui de Val'hor, l'interprofession du végétal, et de l'AMF. Cet indicateur créé mais non imposé par la loi Alur, établit un ratio entre la surface favorable à la nature et la surface d'une parcelle construite. S'il a du mal à se faire une place dans les politiques de nature en ville, des communes s'y mettent et l'intègrent discrètement dans leurs documents d'urbanisme (voir notre article dans l'édition  du 19 novembre 2015). "Nous conseillons aux collectivités d'introduire systématiquement dans le règlement de leur PLU un pourcentage réservé aux espaces verts, de même dans leur Programme local de l’habitat (PLH), tant pour satisfaire les attentes des citoyens en matière de jardins et espaces verts que pour redynamiser l’activité de nos entreprises", insiste Catherine Muller. La défense de l'achat local intéresse aussi la filière : "Sur les petits marchés, le local trouve sa place. Mais l'attribution des marchés se fait toujours en majorité dans une logique de moins disant basée sur un seul critère, le prix. Passer à une logique du mieux disant intégrant notamment la qualité reste compliqué".Palmarès des villes vertes : premières tendancesL'organisation professionnelle présentera en mars le palmarès des villes les plus vertes 2017. Il s’appuie sur l’analyse de plus d'un millier de données, allant de la part du budget communal dédiée aux aménagements paysagers, en passant par l’existence d’un plan biodiversité, la réalisation d'un inventaire ou encore l’incitation au compostage et la gestion des déchets verts. Une cinquantaine de villes sont en train d'être scrutées au regard de ces données publiques et de questionnaires transmis aux services espaces verts des villes. Premier enseignement : la part du budget des communes consacrée à l'investissement en création d'espaces verts reste faible, de l'ordre de 1,3% de leur budget total. Autre constat, les villes rivalisent d'ingéniosité pour encadrer l'engouement récent des habitants pour la végétalisation urbaine, avec par exemple le dispositif de "visa vert" à Marseille ou de "permis de végétaliser" à Grenoble, Bordeaux, Le Havre et Paris. Enfin, dernière tendance observée, le développement de l'éco-pastoralisme. Deux villes sur trois mettent ainsi en pratique cette solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores.Morgan Boëdec


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Volskwagen et Derichebourg Environnement recyclent les VHU
Volskwagen et Derichebourg Environnement recyclent les VHU
La santé au chevet de l'environnement
La santé au chevet de l'environnement
Plus de 200 000 tonnes de plâtre recyclées
Plus de 200 000 tonnes de plâtre recyclées
Gestion des biodéchets : vers une opération économiquement blanche à Grenoble
Gestion des biodéchets : vers une opération économiquement blanche à Grenoble
TOUS LES ARTICLES RECYCLAGE
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS