« Cet hiver encore, les places d'hébergement d'urgence vont manquer. (...) Les pouvoirs publics confondent grande exclusion et précarité (...) Tout le monde joue sur l'ambiguïté. Comme il n'y a pas de définition juridique de l'hébergement d'urgence, on ne sait pas de quoi on parle et on appelle hébergement d'urgence tout ce qui est infra-logement. » Pour lui, « l'hébergement d'urgence c'est d'abord un sas qui permet de mettre à l'abri, faire un diagnostic, donner les premiers soins et orienter. (...) La durée de séjour c'est sept jours. Après, explique-t-il, « on peut être orienté vers des places de stabilisation, vers des hôtels, la maison de retraite, voire l'hôpital psychiatrique. C'est ça le dispositif de l'urgence et il manque des places ».
(Source : La Nouvelle République)