France Energie Eolienne revendique représenter « plus de 250 acteurs de la filière éolienne ». L’organisation vient d’annoncer une décision prise le 28 juin dernier lors de sa dernière assemblée générale. En ne renouvelant pas la convention qui la liait au SER depuis 2006, elle veut se positionner comme « LE » syndicat professionnel de référence pour l’éolien français. Son objectif : « desserrer l’étau législatif et réglementaire » auquel est soumise la filière. « Nous ne pouvons pas passer à côté de ce formidable potentiel de croissance industrielle, il nous faut agir dès maintenant ! », a lancé par communiqué Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne.
La puissance installée sur le territoire aurait chuté de plus de 30% entre 2010 et 2011 et de 70% au premier trimestre 2012. Dans ce contexte noir, le syndicat en appelle au gouvernement, réclamant des mesures d’urgence : restaurer un arrêté tarifaire qui rassure les investisseurs ; supprimer le plancher à cinq éoliennes par parc et laisser cette décision aux territoires ; supprimer les zones de développement éolien, « devenues redondantes depuis l’instauration des schémas régionaux » ; réviser le classement ICPE des éoliennes ; rendre la Loi littoral compatible avec la Loi Grenelle 2 ; lancer rapidement le deuxième appel d’offres offshore… En échange, le syndicat promet la création de 60000 emplois à fin 2020 et 100000 en 2030, en ciblant une part de l’éolien dans la production électrique française de 10% en 2020 et 25% en 2030.TBLe site de France Energie Eolienne