Le SNJMG (jeunes médecins généralistes)
Pour le syndicat, ce plan « ne propose rien de concret sur les conditions d'exercice des médecins généralistes » déjà installés. Il dénonce l'absence de création de postes de médecins salariés et la persistance de l'hospitalo-centrisme.
Roger Rua, généraliste et président du Syndicat des médecins libéraux
« On ne s'attendait pas vraiment à des propositions très nouvelles et efficaces à court terme. Et comme nous nous y attendions, nous avons assisté à une énumération de mesures ayant déjà existé et qu'on a adaptées au goût du jour. Pour nous, c'est une grosse déception, il n'y a pas d'avancée. On reste dans un système « hospitalocentré » forcené avec des généralistes qui sont guidés par l'hôpital public, aidés par des spécialistes hospitaliers et pas libéraux. » (JDD du 13/12/12)
L'Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH)
Il se dit satisfait du rejet par la Ministre des mesures coercitives, mais regrette qu'elle ait « raté sa cible ». L'ISNIH pointe du doigt « des aides inadaptées ou inapplicables », qui ne vont pas rendre les régions sous-dotées attractives. L'ISNIH attend avec impatience la concertation annoncée pour parfaire ces mesures.
UFC-Que choisir
L'association de consommateurs partage le diagnostic ministériel sur les déserts médicaux, mais dénonce « le caractère homéopathique des réformes prescrites qui ne sont absolument pas en mesure de soigner le mal actuel. » L'association regrette que ce plan ne comporte « ni chiffrage financier ni objectif quantifié, et reste enfermé dans des solutions dépassées. »