Les conclusions des réflexions menées dans certaines villes, explique le ministère de l'Education, ont le plus souvent rejoint les préconisations de la conférence nationale sur les rythmes scolaires, à savoir la nécessité d'éviter le morcellement du temps de l'enfant, d'intégrer dans la journée scolaire le temps dédié au travail personnel, d'aménager des pauses qui soient de véritables moments de repos et d'utiliser le « hors temps scolaire » pour lutter contre les inégalités. C'est en s'inspirant de ces recommandations qu'un certain nombre d'écoles ont expérimenté une semaine de neuf demi-journées de classe incluant le mercredi matin. Que ces expérimentations aient été menées dans des villes grandes ou moyennes ou sur un territoire rural, les résultats ont été concluants : des élèves moins fatigués et plus attentifs grâce à une plus grande régularité sur la semaine, des journées moins lourdes et un équilibre harmonieux entre apprentissages, activités sportives ou culturelles et temps de récupération. On peut citer, à titre d'exemple, les expérimentations menées par des communes comme Brest, Angers ou encore Nevers dans certaines de leurs écoles : les enseignements y sont dispensés sur neuf demi-journées, dont le mercredi matin, et sont mis en place, après 15h30, des ateliers permettant aux enfants de prendre part à des activités sportives ou culturelles. Autre exemple, à Toulouse, les élèves travaillent le mercredi matin, sortent à 16h05 l'après-midi et sont accueillis après la classe dans des centres de loisirs associés à l'école qui leur proposent des activités diversifiées et encadrées. n