Les treize opérations d'urbanisme auxquelles la ministre du Logement Cécile Duflot vient de décerner le label national ÉcoQuartier ont en commun d'être livrées et de respecter une charte et vingt critères (qualité du diagnostic, de la gouver nance, des circulations douces…). Elles ont été retenues parmi 500 dossiers reçus. En guise de consolation, une trentaine d'autres quartiers en cours d'achèvement ont reçu l'estampille « Projets engagés dans la labellisation ». Pas si mal, estiment les villes de SaintOuen (écoquartier des Docks) et Montpellier (Les Grisettes, Zac de la Branchère), qui y puisent une motiva tion pour poser les dernières pierres. Quant aux treize heureux élus, ils représentent selon la ministre « 18 313 logements, dont plus de la moitié sont des logements sociaux ». Reconversion de friches industrielles à BoulogneBillancourt, requalifica tion d'îlots dégradés à Forcalquier (Alpesde HauteProvence ) : la diversité des profils est de mise. Tout semble aussi opposer deux autres labellisées, l'écoquartier des rives de la HauteDeûle, un territoire au passé industriel de l'agglomération lilloise, et un quartier d'habi tat social à SaintPierre (La Réunion). Même si deux villes, Paris et Grenoble, sortent du lot en cumulant chacune deux opérations labellisées, principalement du renouvellement urbain ou de la reconversion (de friche ou de caserne militaire), les collectivités rurales tirent aussi leur épingle du jeu. Une petite opération d'écoconstruction dans la commune d'Hédé Bazouges (IlleetVilaine) a décroché le label. Tout comme La Rivière, à la lisière d'un parc naturel régional en Isère, pour sa sortie de terre d'un quartier revitalisant le cœur de bourg. À noter : la gestion de ce label sera prochainement confiée à une nouvelle structure, l'Institut de la ville durable.