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TERRITOIRES

Litto3D reçoit 7,5 millions d’euros pour cartographier le littoral

LA RÉDACTION, LE 4 FÉVRIER 2016
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Le chantier Litto3D® est porté au niveau national par le service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) et l'Institut géographique national (IGN). Ce projet a été lancé par le comité interministériel de la mer en 2003. L'objectif étant d'élaborer un référentiel géographique du littoral. Sa déclinaison locale a ensuite été financée par les collectivités avec le Shom. A Toulon, l'agglomération a mis au pot pour financer il y a deux ans cette carte et avoir ainsi mieux à l’œil le littoral hyérois. L'outil en dresse en effet une topographie bien plus précise qu'auparavant. De même dans le Finistère, où sa déclinaison a mobilisé les élus locaux et leurs services techniques, les services de l’État, mais aussi des chercheurs et associations, « amenés à utiliser cet outil cartographique de haute précision qui fait le lien entre la terre et la mer ». Les données sont d'ailleurs rendues disponibles à tous (open data) et ce gratuitement, sur le site du Shom. Zoom sur sa version finistérienne Entamé il y a quatre ans et fraîchement achevé dans le Finistère, c'est le premier département de la côte atlantique à être couvert par ce tout jeune référentiel géographique du littoral. Une particularité de la version finistérienne : le relief y est cartographié tout du long de la bande littorale, c'est à dire jusqu'à 20 mètres sous la mer et jusqu’à une altitude de 10 mètres à terre. Gros du morceau, l'acquisition des données bathymétriques de haute précision. Elle a coûté trois millions d’euros, mobilisé un laser transporté par avion et des relevés complémentaires effectués tant par le Shom que par le parc national marin d’Iroise et l'Ifremer. Des aides européennes, de l’État, de la région Bretagne et de l’Agence des aires marines protégées ont aidé à boucler ce lourd financement. « Dans le département, certaines données des fonds marins dataient du 19ème siècle, Litto3D® permet de les actualiser avec une précision inégalée », vante-on au conseil général. Le Finistère compte 116 communes littorales et 1 200 km de côtes. Cette meilleure connaissance de leur relief « permettra d’améliorer leurs aménagements, de mieux préparer ces territoires aux risques de submersion marine et d’érosion littorale ». Elle facilitera aussi l'élaboration des plans de prévention des risques littoraux.MB


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