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TERRITOIRES

L'aire marine éducative s'ancre dans l'Hexagone

LA RÉDACTION, LE 7 JUIN 2017
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Nouvelle coqueluche des cabinets ministériels, le concept d'aire marine éducative (AME) séduit et s'étend. Pris très sérieux et porté par un comité de pilotage interministériel - Education Nationale, Environnement, Outre-mer - son développement fait même l'objet d'un partenariat signé entre le ministère chargé de l’Environnement et la Polynésie française ! L'idée est née il y a cinq ans, dans les Marquises : choisir un bout de littoral (quelques hectares) et en confier la gestion de manière participative à une école ou groupe d'élèves. C'est d'ailleurs suite à des échanges entre enfants et scientifiques, dans le cadre d'une campagne océanographique, que le concept a mûri. Un programme pilote vient de s'y terminer. Il a aidé à éprouver la méthodologie, à fédérer la gestion des aires et à structurer la démarche. D'autres archipels ont suivi. Actuellement en Polynésie, dix AME fleurissent.A l'évidence, l'atout saute aux yeux : au lieu de faire la leçon en classe sur la préservation des fonds marins, les enfants deviennent, dans la baie en face de leur école, responsables de leur propre aire marine protégée ! « On n'est pas dans une action ponctuelle de sensibilisation à un écosystème. L'idée c'est qu'ils s'approprient cet espace commun, en fassent le diagnostic et développent un projet pédagogique tout au long de l'année », explique François Morisseau, qui coordonne le programme AME pour l'Agence des aires marines protégées. Son extension à huit écoles primaires* en métropole et outre-mer se passe bien. « Nous les épaulons, consolidons leurs projets portés par des enseignants avec des associations environnementales ou d’usagers, poursuit-il. A Bonifacio, les élèves ont participé au choix du site. Le projet s'écrit avec eux, non sans un brin de réflexion critique, et peut se focaliser sur un enjeu, par exemple celui des déchets marins ». Prochaines étapes, la création d'un label puis la labellisation des sites pilotes, avant d'ouvrir la démarche à d'autres écoles en septembre 2017. Morgan Boëdec* Les écoles Jules Verne au Crotoy (Somme), de Bonifacio (Corse), Curie Paster à Argelès (Pyrénées-Orientales), du Forestou à Brest (Finistère), en Martinique, de Bragelone à Saint-François (Guadeloupe), Herman Michel au Carbet (Martinique) et de Pamandzi (Mayotte).  


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