L’aquaculture peut contribuer à nourrir la population mondiale croissante. Toutefois les pratiques irresponsables de la chaîne d’approvisionnement ont des effets sociaux et environnementaux négatifs qui mettent en péril la durabilité de l’alimentation aquacole. Pour y remédier, l’ASC a mis en place un référentiel « Aliment » qui permet de mieux prendre en compte ces impacts, grâce à un programme de certification destiné aux fabricants d’aliment.
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A compter d’aujourd’hui et pendant les prochains 14 mois, les producteurs d’aliments et leurs fournisseurs vont prendre connaissance et se familiariser avec les exigences du référentiel afin de préparer leur certification. Celui-ci entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et les producteurs d’aliments pourront effectuer leur demande de certification. Les fermes aquacoles disposeront ensuite de 24 mois pour se fournir auprès de producteurs d’aliments certifiés et ainsi garder leur certification ASC.
« L’aquaculture permet déjà de répondre à plus de la moitié de la demande mondiale en produits de la mer et fournit des revenus à plusieurs millions de personnes. Sans elle, nous ne serions pas capables de nourrir la population mondiale sans décupler notre impact carbone. Mais cet impact positif risque d’être annulé si nous ne nous assurons pas que l’aliment utilisé en aquaculture provient de sources responsables », a déclaré Chris Ninnes, le CEO de l’ASC.
Condition de certifications
Le référentiel s’adresse à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement, jusqu’aux usines de production d’aliment qui fournissent les fermes aquacoles.
Pour obtenir la certification, les usines d’aliments devront respecter des critères sociaux et environnementaux. Ils doivent se fournir auprès de producteurs socialement responsables et s’assurer que les matières premières utilisées sont issues de sources respectueuses de l’environnement.
Les fabricants devront également être « parfaitement transparents sur leurs performances sociales et environnementales, ce qui permettra de mieux valoriser et diffuser les bonnes pratiques et assistera la recherche sur l’impact des aliments aquacoles grâce à une information de meilleure qualité », peut-on lire dans un communiqué.