Le Réseau entend ainsi contribuer à la résolution de la crise apicole actuelle grâce à huit propositions « pragmatiques et réalistes ». Il demande d’abord le soutien et l’extension des jachères apicoles. Le premier bilan dressé sur les deux opérations pilotes mises en place dans le Gatinais en 2005 montrerait une augmentation de la production de miel de 7 % contre une chute pouvant atteindre 35 % dans des « territoires similaires ». Aujourd’hui, 44 sites dans 26 départements testent ou travaillent le concept. Le Réseau propose également l’inscription obligatoire sur les emballages des graines de l’apport nutritif des fleurs pour les insectes, de sensibiliser à l’utilisation de haies composites, de réaliser un bilan de l’extension des nouvelles pathologies (varroa et à Nosema ceranae), la création d’un institut apicole indépendant et le renforcement de la formation des apiculteurs, l’encadrement de l’importation des reines et la promotion de la gestion raisonnée des bords de routes. Les membres du réseau demandent en outre l’application stricte de la réglementation sur l’utilisation des pesticides.Henri Clément, le président de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), dénonce une « vaste campagne de désinformation » pilotée par BASF Agro afin de « dédouaner les insecticides Régent et Gaucho ».Fabian Tubiana Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.Cliquez ici pour consulter le site du Réseau biodiversité pour les abeilles.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.