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BIODIVERSITÉ

La botanique en partage

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2008
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« La vie est un combat ! » proclament les Simson jaunes imprimés sur la cravate rouge qui dépasse de sa blouse blanche. Directeur du musée-aquarium de Nancy depuis 2003 et nommé en février dernier directeur par intérim du jardin botanique du Montet, dans la même ville, Laurent Péru ne craint pas de ruer dans les brancards et de remettre les pendules à l'heure. « Il faut redéfinir nos objectifs, mettre en place un management et construire un projet financier. La mission de l'aquarium et du jardin botanique n'est pas d'accumuler des connaissances encyclopédiques, mais de gérer un patrimoine scientifique, de permettre au grand public d'observer la faune et la flore et de le sensibiliser à la biodiversité locale », explique cet entomologiste - qui n'a pas craint de donner quelques coups de pieds dans diverses fourmilières. À l'aquarium, il a renouvelé la moitié du personnel, réorganisé les collections et fait passer la fréquentation de l'établissement de 50 000 à 75 000 visiteurs. Au jardin du Montet, il compte accorder plus de place aux espèces locales et prépare le 250e anniversaire de l'ancien jardin des simples, créé par le roi Stanislas - en mettant à l'honneur les métiers de la botanique. Sur les deux sites, l'exposition « Les Envahisseurs », qui retrace la passionnante épopée des plantes et animaux invasifs arrivés dans la grande région Sarre-Lorraine-Luxembourg, illustre la volonté d'expliquer par des cas concrets et locaux des enjeux écologiques, botaniques, zoologiques et urbains.


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