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BIODIVERSITÉ

La France croit en Nagoya

LA RÉDACTION, LE 9 NOVEMBRE 2010
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Le paquet biodiversité adopté fin octobre lors de la 10ème conférence des parties introduit un protocole d’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages issus de leur utilisation (ABS), la mobilisation des ressources financières et un plan stratégique 2011-2020 réunissant 20 objectifs (17% d’aires protégées sur terre, 10% sur mer, élimination des subventions néfastes pour la biodiversité). Sur ces trois orientations clés, seul le protocole ABS devrait acquérir une portée contraignante après ratification par 50 états - processus qui d’après Chantal Jouanno sera facilement atteint à partir de son ouverture en février prochain. Comme le souligne Christophe Aubel, directeur de la ligue Roc, « L’enjeu pour la France est désormais de traduire ces accords dans sa nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) ». La France s’est déjà engagé à participer à hauteur de 1 million d’euros à la création du fonds de compensation volontaire proposé par l’Afrique dans le cadre du protocole ABS et portera le taux d’aide publique au développement sur la biodiversité à 10% pour doubler l’aide aux pays du sud d’ici à 2012 et atteindre 500 millions en 2014. « Sans modifier les aides françaises qui favorisent la surpêche ou l’augmentation des pesticides, Nagoya sera un échec, juge sur la réserve le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg. La secrétaire d’Etat, qui a annoncé les conclusions de la révision de la SNB pour mai 2011 et la création dès novembre au sein du conseil d’analyse stratégique d’un groupe de travail sur les subventions dommageables à l’environnement, préfère afficher l’ambition de l’objectif national de 20% d’aires marines protégées en 2020 ou l’intérêt pour la communauté internationale de la création d’Ipbes - ce Giec de la biodiversité acté par Nagoya. « Ipbes n’a pas vocation à devenir l’observatoire des pays du Nord sur le Sud. Ce serait d’ailleurs une bonne chose que son siège soit tenu par les pays du Sud». Bref, diplomatiquement, la France s’en tire bien. Reste à voir si politiquement elle est prête à s’engager concrètement, en commençant par la protection du thon.ADSite du ministère de l'Ecologie


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