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BIODIVERSITÉ

NDDL : la question du référendum est...

LA RÉDACTION, LE 6 AVRIL 2016
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« Voulez-vous le transfert de l'aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes » ? C'est la question qui sera posée aux habitants de Loire-Atlantique le 26 juin prochain, a annoncé Ségolène Royal, ministre du Développement durable, lors d'une conférence de presse ce mercredi 6 avril 2016. La question du projet, elle, reste entière, suite au rapport du Commissariat général à l'environnement et au développement durable (CGEDD) rendu public le 5 avril 2016. Ségolène Royal avait confié, en janvier dernier, la mission à trois expert du CGEDD d'étudier les différentes alternatives possibles pour développer le transport aérien dans la région.Deux alternatives crédiblesLes experts retiennent deux possibilités, évacuant le report du trafic sur les autres aéroports régionaux : soit agrandir l'aéroport actuel de Nantes Atlantique, soit redimensionner à la baisse le projet de Notre-Dame-des-Landes. Ils ont pour cela revu les perspectives du trafic aérien local : de 4,4 millions de passagers en 2015, il devrait atteindre 5 millions de passagers en 2020 et 6 millions en 2025. « Le transfert modal de l'avion vers le TGV est déjà intervenu », jugent les experts, et « les perspectives d'offre TGV (…) ne sont pas suffisamment attractives (…) pour que le transport ferroviaire capte une part significative du trafic aérien entre Nantes et les aéroports parisiens ».Dans le cas du maintien de Nantes Atlantique, « l'agrandissement de l'aérogare est possible et la rénovation de la piste nécessaire », pour un coût estimé à 300 millions d'euros.Redimensionner à la baisseMais l'hypothèse Notre-Dame-des-Landes est un « compromis acceptable », car si le site accueille une biodiversité riche et variée, elle est « insuffisante pour justifier un zonage réglementaire de protection ». Le rapport soutient cependant que l'actuel projet est « surdimensionné ». Une seule piste de 2 900 m de longueur, capable d'assurer le transport de 11 millions de passagers serait suffisant, alors que le projet initial compte deux pistes de 3 600 mètres. Ce qui permettrait de réduire la consommation d'espace de 200 hectares.Une nouvelle enquête publique« Ce rapport montre de manière limpide qu'il existe des alternatives au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, chacune avec des avantages et des inconvénients. Pour autant, il n'est pas question de supprimer la consultation », explique Ségolène Royal, répondant ainsi aux associations de protection de l'environnement, FNE, l'Acipa et le Cedpa. De son côté, le premier ministre, Manuel Valls, a une lecture différente du rapport du CGEDD, estimant qu'il « valide la pertinence du transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes ». Dans le cas d'un projet à Notre-Dame-des-Landes revu à la baisse, une nouvelle enquête publique sera nécessaire – l'actuelle déclaration d'utilisé publique est valide jusqu'en 2018.Albane Canto


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