Mardi 28 mai, le groupe national loup (GNL) s’est réuni afin de « présenter des mesures nouvelles de mise en œuvre du plan national d’actions sur le loup et les activités d’élevage », indiquent les ministères de la transition écologique et de l’agriculture dans un communiqué.
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« Le niveau de croissance de la population de loups est une bonne nouvelle pour la conservation de cette espèce protégée, qui signe le retour du loup en France. Un retour dont les éleveurs et leurs troupeaux ne doivent néanmoins pas être les victimes collatérales. Nous devons accompagner les éleveurs et avoir des politiques de conservation qui s’adaptent aux enjeux des territoires », estime Francois de Rugy.
Des prélèvements injustifiés ?
Les associations environnementales ne voient cependant pas d’un bon oeil le projet d’augmentation des prélèvements de loups : « Alors qu’aucune évaluation des destructions de loups sur la baisse des dommages aux troupeaux n’a été faite, le ministère privilégie toujours les tirs de loups à l’augmentation de la mise en œuvre préventive de moyens de protection des troupeaux, défaillante dans certains territoires », se désolait France nature environnement dans un communiqué publié dans le cadre du grand débat national en mars dernier.