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Une piste pour augmenter la sûreté nucléaire

LA RÉDACTION, LE 13 OCTOBRE 2014
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Intégrer des matériaux pour améliorer la sûreté des centrales nucléaires, c'est la piste originale étudiée par le Cerege. « L'idée est de piéger les éléments radioactifs contenus dans le corium, ce liquide résultant de la fusion du cœur du réacteur avec ceux du radier », indiquent Joëlle Carpena, professeur au Cerege (Centre européen de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement), et Jean-Louis Lacout, professeur émérite à l'Institut national polytechnique de Toulouse. Un thème que les chercheurs ont exploré pendant plusieurs années au sein du CEA, et réactivé suite à l'accident de Fukushima. Ils ont reproduit, en laboratoire, un phénomène naturel : le confinement de matières radioactives dans des cristaux particuliers, des apatites et de britholites, connus dans des roches issues de la cristallisation de certains magmas naturels. Les chercheurs ont effectué la démonstration de cette réaction lors d'essais de fusion en laboratoire, à 1 800 °C, avec de l'uranium naturel, les minéraux du béton, des apatites, du sable et de la fluorine. « Nous proposons de placer, à certains endroits dans les centrales, des matériaux, en grains, en bloc ou en dalles, qui fourniront lors de la fusion du cœur les éléments chimiques qui manquent au corium pour cristalliser ces fameux minéraux piégeurs. Ainsi, la dissémination d'éléments radioactifs pourra être limitée, voire évitée », détaillent Joëlle Carpena et Jean-Louis Lacout. Cette solution peut s'appliquer sur les installations déjà construites, par exemple en disposant des sacs contenant les minéraux nécessaires (apatites, fluorine, silice), ou être intégrée dans le béton du radier pour une nouvelle centrale. Pour l'instant, les scientifiques cherchent un partenaire industriel pour mener des essais à une plus grande échelle.


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