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La pression monte

LA RÉDACTION, LE 16 FÉVRIER 2015
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La finance devient-elle, peu à peu, plus responsable ? Oui, à en croire deux études présentées le 11 février par Novethic, filiale de la Caisse des dépôts. La conférence sur le climat à Paris en fin d'année va pousser « tout le monde à se montrer climato-compatible », anticipe Anne-Catherine Husson-Traoré, directrice générale de Novethic. L'idée était donc de « disposer d'informations pour savoir à quel stade en est chacun ». La première étude a porté sur 32 banques et assurances européennes, dont sept françaises. La seconde, sur 550 investisseurs internationaux. Verdict : les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont de plus en plus pris en compte, sous la pression de la législation, des ONG et de la société civile. Dernier exemple en date, le projet de loi Macron en cours d'examen. Un amendement adopté la semaine passée prévoit d'obliger les investisseurs institutionnels à faire du reporting sur des critères ESG. Beaucoup de chemin reste toutefois à parcourir. Dans la première étude, trois quarts des 32 banques et assurances ont certes publié en 2014 un indicateur sur leurs financements verts, contre seulement 47 % du panel en 2012. « Mais cela reste au stade de la communication », juge Yona Kamelgarn, chargée d'études chez Novethic. Indicateurs hétérogènes, non comparables et non suivis sur la durée : la qualité des données n'est pas au rendez-vous. Si plus d'informations sont données sur les financements verts, les montants investis ne suivent pas la même tendance. « On assiste néanmoins à un changement de paradigme », observe Dominique Blanc, directeur du centre de recherche de Novethic. Un mouvement dominé par les Américains, devant les Européens, d'après la seconde étude qui s'est focalisée sur l'enjeu climatique. Parmi les 550 investisseurs étudiés, 35 % ont des stratégies de désinvestissement du secteur extractif, plus particulièrement du charbon. Et 33 % du panel utilise son pouvoir d'actionnaire pour interroger les stratégies d'entreprises du secteur énergétique. Notamment pour demander de la transparence sur les risques de dépréciation d'actifs, la réduction des émissions ou l'évolution du mix de production. Les groupes pétroliers Shell et BP en ont fait les frais. « Le fonds pétrolier norvégien a publié, début février, son premier rapport sur l'investissement responsable et a exclu des entreprises de son portefeuille », ajoute Dominique Blanc. Aucun nom d'entreprise n'a été dévoilé, mais les secteurs du charbon, des mines et du ciment seraient ciblés.


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