Le principe : garantir une exploitation plus « verte » de tous types de bâtiments tertiaires (certifiés ou non, hors établissements de santé) en jouant sur les qualités intrinsèques de l’ouvrage, son entretien et sa maintenance et les bonnes pratiques des occupants. Le tout, piloté via un système de management de l’exploitation (Smex) adapté de l’Iso 14001.
« Les performances de l’ouvrage seront annuellement traduites par une batterie de quatre indicateurs (énergie, gaz à effet de serre, eau et déchets), enrichie, dès la fin de l’année, par deux autres indices définis dans le cadre du réseau international SB-Alliance », complète Patrick Nossent, président de Certivea. Deux éléments viennent en outre compliquer la donne : le fait que le porteur de la certification puisse être, selon les cas, le propriétaire, l’exploitant et/ou l’utilisateur de plus de la moitié de la surface du bâtiment et qu’il existe plusieurs phases d’entrée en certification en fonction de la qualité de l’ouvrage et du niveau d’engagement des occupants.
Malgré cette complexité inhérente au sujet traité, l’outil était attendu et semble séduire les entreprises : « Avant ce lancement officiel, nous avons déjà quelques dizaines de demandes et cinq audits programmés », assure Patrick Nossent.FTLe site de Certivea