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Un « plan digues » pour répondre à la tempête

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2010
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Suite à la tempête Xynthia, qui a causé en France la mort de 53 personnes et la destruction de 6 000 habitations le 28 février, un « plan exceptionnel de reconstruction et de renforcement des digues et de prévention des submersions marines », dit « plan digues » a été lancé. La reconstruction des 150 kilomètres de digues sinistrées par la tempête se fera avec une prise en charge du coût des travaux par l'État à 50 %. Concernant le reste des quelque 8 000 kilomètres de digues du pays, la « mission digues » devra recenser les digues et les lieux menacés, faire des propositions de réfections prioritaires et suggérer un plan de financement sur cinq ans. En déplacement à La Roche-sur-Yon le 16 mars, Nicolas Sarkozy a annoncé la mobilisation du fonds Barnier pour financer les travaux à hauteur de 40 % des montants. La mission digues doit réfléchir à des questions fondamentales : quelle maîtrise d'ouvrage pour ces digues ? Quelle stratégie de gestion du trait de côte retenir ? Elle doit rendre son rapport sous deux mois. « Il n'y aura pas de digues pour permettre de nouveaux lotissements dans des zones à risque », a prévenu le chef de l'État. Il a annoncé l'interdiction de reconstruire dans les zones sinistrées ou de bâtir derrière les digues « dans les zones à risque élevé de submersion ». Cette sévérité tranche avec ses propos fin avril, lorsqu'il déclarait que « le problème, c'est la réglementation. Il faut libérer l'offre [...] Il faut rendre constructibles les zones inondables, mais par des bâtiments adaptés à l'environnement et aux risques. » Au-delà des digues, Nicolas Sarkozy a promis que, dans trois ans, toutes les communes situées dans des zones à risque seraient couvertes par un plan de prévention des risques. Le fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit fonds Barnier, doit quant à lui être étendu pour prendre en compte tous les types d'inondation, et non les seules crues torrentielles. Par ailleurs, Météo-France doit intégrer dans ses procédures d'alerte un dispositif « vague submersion » prenant en compte les risques liés à la mer.


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