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EAU

Des UV spécifiques pour traiter les xénobiotiques

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2010
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Loïlyse, pilote industriel inauguré par la société Loïra à Toulouse, a une lourde tâche : éliminer les xénobiotiques, ces produits chimiques que l'on peut trouver dans les eaux usées et qui résistent aux techniques actuelles d'épuration. Le terme xénobiotiques regroupe les pesticides, les médicaments de type antibiotiques, les anticancéreux ou hormones de synthèse. Le pilote est composé de deux traitements en série. Le premier est une filtration membranaire, qui retient toutes les matières en suspension. Le second est un réacteur photochimique, qui a fait l'objet d'un dépôt de brevet international en avril 2009. Il fonctionne grâce à des lampes UV de courte longueur d'onde, contrairement aux procédés de désinfection par UV qui utilisent des longueurs d'onde plus longues. « Outre la définition de la bonne longueur d'onde, celle qui détruit les molécules organiques, nous avons travaillé au conditionnement de l'eau pour rendre le procédé efficace : vitesse de passage, diamètre de la canalisation, conditions d'installation des lampes... », précise Jacques Debuire, fondateur de Loïra, à l'origine du procédé. PAS DE SOUS-PRODUITS Loïlyse dégrade les xénobiotiques présents dans l'eau par minéralisation complète, sans engendrer de sous-produits autres que des molécules organiques simples :H2O, CO2 et quelques acides minéraux « en quantités très faibles. Les études et les tests effectués en laboratoire, à partir d'effluents synthétiques ou recueillis au centre anticancéreux Claudius Regaud, partenaire du projet, ont démontré l'efficacité de la méthode. Le pilote industriel lancé à Toulouse signe la dernière étape de validation de cette innovation mondiale », se réjouit Jacques Debuire. Quant au coût, il l'estime « très raisonnable, surtout comparé à l'osmose inverse, seul procédé qui peut atteindre des résultats comparables. Notre technologie est vingt fois moins chère en investissement et en coûts d'exploitation ». Elle est simple à entretenir et consomme peu d'électricité. Un bilan sera dressé en juin pour valider les tests industriels et ouvrir la voie à la commercialisation du procédé. Ce dernier pourrait intéresser les hôpitaux, l'industrie pharmaceutique et chimique, mais aussi les installations de production d'eau potable ou d'assainissement. En ce qui concerne les stations d'épuration urbaines, les collectivités qui ont choisi les techniques membranaires pourront très facilement installer ce procédé, d'après l'entrepreneur : « Dans ce cas, il suffit tout simplement d'ajouter les UV en fin de traitement, par exemple dans un canal. »


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