L'Égypte est en train de s'ouvrir aux partenariats public-privé (PPP). Son gouvernement a en effet invité fin 2009 des investisseurs privés pour deux projets d'assainissement - dans une ville située près du Caire et à Abou Rawash, près de Gizeh -, mais les projets concerneraient aussi la construction d'universités ou d'hôpitaux.
Les PPP font partie du plan de développement économique égyptien. Selon la Banque mondiale, l'Égypte devrait allouer 5,5 à 7 % de son produit intérieur brut (PIB) à la construction d'infrastructures, dans la mesure où son économie continue à croître à un rythme de 7 à 8 %. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement égyptien prévoit de faire entrer les investisseurs privés à hauteur de 10 à 30 % de ses programmes de développement d'infrastructures. Fin 2009, il existait 32 projets de PPP en cours ou planifiés, représentant un montant de 15,2 milliards de dollars. Un de ces projets concerne la nouvelle usine d'épuration du Caire, qui a été lancé en décembre 2007 et dont le contrat a été attribué 18 mois plus tard, avec près d'un an de retard sur le planning original.