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La seconde phase des assises de l’eau va s’attaquer au grand cycle

PUBLIÉ LE 8 NOVEMBRE 2018
E.G
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La seconde phase des assises de l’eau va s’attaquer au grand cycle
Ce vendredi 9 novembre, la seconde phase des assises de l’eau sera lancée. Elle concernera le grand cycle de l’eau et notamment l’adaptation des territoires et des acteurs au changement climatique.

Après la première phase consacrée au petit cycle de l’eau et à l’entretien des réseaux, qui s’est clôturée fin août dernier, la seconde phase débutera ce vendredi 9 novembre. Celle-ci sera consacrée au grand cycle de l’eau et à l’adaptation au changement climatique. « Economiser, protéger, partager la ressource en eau », résume l’association France nature environnement (FNE).

Pour le président de l’ONG, Michel Dubromel, « l’eau est à la fois un élément vital de notre alimentation, un milieu de vie pour une part importante de la biodiversité et une ressource utilisée par de nombreuses activités économiques. Il y a donc une forte pression sur cette ressource et des conflits d’usage ». Il estime que « dans un contexte de raréfaction, l’État doit s’engager pour s’assurer que l’intérêt général prime, et assurer une gestion sereine de la ressource en eau, par l’ensemble des acteurs concernés ».

FNE cible cinq priorités

Ainsi, FNE dresse une liste de « décisions à prendre au plus vite pour faire primer l’intérêt général ». Il s’agirait d’« adapter nos pratiques aux ressources en eau disponibles et promouvoir la transition agroécologique », de « sortir l’agriculture de sa dépendance aux pesticides », de « protéger les cours d’eau des pesticides en interdisant leur épandage au bord des rivières », de « redonner libre cours à la circulation des poissons dans les rivières de privilégier l’amélioration des performances énergétiques des installations hydroélectriques existantes ainsi qu’une meilleure insertion environnementale avant de créer de nouveaux ouvrages », et de « donner les moyens financiers nécessaires à la politique de l’eau ».

« Une vision globale » pour les professionnels

En juillet dernier, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) rappelait également l’importance d’avoir « une vision globale » pour définir les priorités du secteur de l’eau. Pour les professionnels, la première priorité est la qualité de l’eau et les enjeux sanitaires qui en découlent, suivie par la pression exercée sur les ressources, notamment à cause du changement climatique. La FP2E estime qu’il faut notamment travailler à résorber la fracture territoriale, maintenir la qualité de l’eau lors de son transport, atteindre les objectifs de la directive « eau potable », assurer la disponibilité des ressources pour chaque usage, assurer la continuité de service, atteindre les objectifs de préservation des ressources de Grenelle II, ou encore anticiper les effets du changement climatique.
Wikimedia Commons / DR
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