La Russie, dernier pays a avoir ratifié le protocole - et qui en d’ailleurs permis l’application – sera de la fête. La capitale argentine avait déjà accueilli un "round" de négociations, COP 4, en 1998. Jusqu’au 17 décembre, les délégations discuteront des derniers ajustements à apporter aux trois instruments d’action (en particulier la mise en œuvre conjointe et les mécanismes de développement propre) qui entreront en vigueur à échelle mondiale en 2008. Ils aborderont aussi l’après-2012, l’accord signé à Kyoto n’allant pas au delà de cette date.Les seuls Etats à avoir esquissé des objectifs pour cette deuxième étape sont ceux de l’Union européenne, en l’occurrence une division par deux des émissions planétaires d’ici à 2050 et par quatre pour les pays industrialisés. La France, à qui Kyoto assigne un objectif de stagnation des émissions de gaz à effet de serre sur la moyenne des années 2008-2012 par rapport à 1990, retient cet objectif, d’ores et déjà gravé dans le marbre du Plan Climat et du projet de loi d’orientation sur l’énergie.GMLe site Internet de la MIES.