Soutenue par l’Ademe et la Fondation Nicolas Hulot, cette action cherche à valoriser les collectivités actives en matière d’énergie renouvelable et à encourager celles qui veulent les développer. Les communes concourent dans trois catégories : solaire thermique, solaire photovoltaïque et bois énergie. Le classement se fait en fonction de la puissance totale énergétique installée dans la commune (qu’elle soit publique ou privée) et la candidature des communes étant reconduite tacitement chaque année, elles peuvent évoluer dans leur classement. « Les communes motivées développent peu à peu des systèmes qui leur permettent de recenser les installations privées, précise Caroline Canale, du Cler. Par exemple en octroyant des aides pour un chauffe-eau solaire. » Les prix sont décernés dans trois catégories en fonction d’un ratio « énergie produite/nombre d’habitants ». Une bourse aux bonnes pratiques, sur le site du Cler, présente les actions des communes ayant déjà participé au championnat, comme par exemple Romans-sur-Isère, qui a presque triplé en un an (de 116 m2 à 295 m2 entre fin 2004 et fin 2005) la surface de panneaux solaires thermiques dans le logement privé grâce à une politique alliant l’information de la population, l’implication des artisans et une aide à l’achat d’un chauffe-eau solaire.Parmi les lauréats de l’année dernière : Saint-Martin-les-Eaux (04) avec 291 m2 de solaire photovoltaïque pour 108 hbts, Montmélian (73) avec 806 m2 de solaire thermique pour 4 026 hab. ou Jonzac (17) avec 6 000 kW de bois énergie pour 4 296 hab. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 novembre 2006. La cérémonie de récompense des neuf lauréats (trois catégories et trois tailles de communes) prendra place début décembre au Salon Pollutec.Elisabeth Lécroart.Cliquez ici pour plus d'infos sur le site du Cler.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-online.