Deux objectifs ambitieux qui selon Manuel Barroso, président de la Commission, permettront « de répondre au triple défi du changement climatique, de la sécurité énergétique et du prix croissant de l’énergie ». Parmi les autres moyens pour y parvenir, la Commission a notamment cité le recours au nucléaire qui présente le double intérêt de ne pas émettre de gaz à effet de serre et d’utiliser une matière première, l’uranium, issue de zones géographiques stables. Et pour rassurer les 18 Etats membres sur 27 qui ont déjà manifesté leur opposition à l’atome, l’exécutif européen exprime clairement son souhait « d’accroître le cadre légal pour assurer la sécurité et la non-prolifération » précisait Dominique Ristori, le directeur général adjoint de la direction générale Transports et Energie.Le texte sera présenté au conseil européen dont la réunion est programmée début mars. En mêlant adroitement des propositions environnementalement vertueuses et d’autres plus politiques notamment sur l’organisation du marché, il n’a pas suscité de rejet global. La réaction de François Loos, le ministre de l’Industrie, en est une illustration. Il approuve les positions de la Commission sur les énergies renouvelables et les biocarburants. Se réjouit du nucléaire « qui a permis à la France d’économiser 16 milliards d’euros sur sa facture énergétique et 128 millions de tonnes de gaz à effet de serre soit l’équivalent du Pnaq 2 ». Mais demande des réflexions plus approfondies sur le reste...Dominique Bomstein
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