Celui-ci sert à produire du carburant liquide à partir d’un gaz de synthèse obtenu par exemple par gazéification de charbon, et dans le futur, à partir de biomasse. Il est donc appelé à se développer significativement. Générateur d’effluents organiques chargés, ce procédé devra être associé à un traitement d’eaux usées. Proserpol pourra sur ce créneau faire valoir une expérience acquise depuis quinze ans en Afrique du Sud, où l’ingénieriste a conçu une unité de traitement des eaux de process Fischer Tropsch par méthanisation. Du fait de la grande biodégradabilité des effluents (composés d’acides organiques acétique et propanoïque), le rendement de la méthanisation atteint 95 % offrant une belle source de biogaz. Elle est associée à une neutralisation à la chaux ou à la soude et à une étape de traitement aérobie qui permet d’atteindre un abattement total de plus de 99 %. L’eau est ainsi réutilisable dans le process. Proserpol travaille actuellement à une nouvelle unité de 180 à 200 t/j de DCO toujours en Afrique du Sud.Cécile Clicquot de Mentque
Plus de détails sur le procédé dans La lettre de l’environnement n°416, à paraître le 22 janvier.Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à La Lettre de l’environnement.Cliquez ici pour écrire à la rédaction de La Lettre de l’environnement.