Il y a urgence à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une ville de 2,1 millions d’habitants, au bâti ancien (270 kWh/m² en moyenne dans les logements sociaux), au tourisme important (4,4 millions de tonnes équivalent carbone) et au trafic étouffant (1,75 million de tec pour le transport de personnes et autant pour le transport de marchandises). L’équipe de Bertrand Delanoë retient l’objectif du Facteur 4 pour 2050, mais se fixe entre temps – 25 % pour 2020 dans une règle des « 3 x 25 » qui assigne aussi –25 % aux consommations énergétiques et 25 % du bilan énergétique à faire avec des renouvelables. Règle qui se mue en « 3 x 30 » en restreignant le périmètre aux activités de la Ville elle-même.
Le plan donne en effet beaucoup dans l’auto-flagellation, mais il y a de quoi : le bilan carbone réalisé impute 69 000 tonnes d’équivalent carbone aux services municipaux. Ceux-ci disposeront bientôt d’un « plan de déplacements de l’administration parisienne » (hybrides, vélib, etc.) et d’un très abscon « schéma directeur de rationalisation des implantations administratives », qui éviterait des navettes inutiles en rassemblant les services au même endroit, idéalement 6 ou 7 pôles. La liste exhaustive des autres mesures est dressée en 60 pages, avec fort accent sur le logement : objectif 50 kWh/m²/an en énergie primaire pour le neuf et 80 kWh/m²/an pour les « rénovations lourdes ».Guillaume MaincentCliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.Le détail du plan dans le numéro de novembre
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