La Drire d'Ile-de-France, où arrivent la quasi-totalité des demandes de certificats d'économies d'énergie (CEE ou certificats blancs) puisque la plupart des entreprises assujetties ont leur siège social dans cette région, a annoncé qu'à un an de l'échéance, elle en était à 40 % de l'objectif fixé dans la loi du 13 juillet 2005. Sur 54 TWh à économiser, les vendeurs d'énergie relevant de son territoire doivent concourir à hauteur de 51,3 TWh, et les CEE obtenus au 30 juin dernier représentaient 20,7 TWh. La Drire a validé 183 dossiers sur 254 déposés, dossiers qui portent sur 75 des 139 types d'actions donnant droit à certificat. 18 des 19 fournisseurs d'énergie concernés ont rédigé un dossier qui a été accepté, ainsi que 7 acteurs dits « non obligés » (écoles, centres commerciaux, industriels), qui se sont entendus avec leur fournisseur. « 94 % des économies sont réalisées dans le résidentiel, surtout sur du renouvellement de chaudières », détaille Brigitte Loubet, responsable de la division énergie à la Drire. Bernard Doroszczuk, Drire d'Ile-de-France, se dit confiant pour la suite, car « la courbe de demandes est exponentielle et les plus en retard sont aussi ceux le plus à même de déployer une force de vente : EDF et GDF ».