Avec 400 M€, cette édition est la plus richement dotée, grâce à cinq grands financeurs (Meeddat, Bercy, ANR, Oseo, Ademe) et, il faut le dire, au vent du Grenelle de l’environnement qui a vulgarisé le concept de mobilité durable.Les défis sont nombreux : véhicule économe et sobre en CO2, motorisations alternatives, transport de marchandises décarboné, entre autres. « Il faut que le Predit 4 fasse pour le CO2 ce que le Predit 3 a fait pour les particules, par exemple », résume Jean-Louis Léonard.
Comme pour les trois précédentes éditions, le Predit demeure « un lieu de mise en cohérence des recherches ; il n’est pas un organisme en soi », souligne son président, fier que cet outil ait résisté à la RGPP – « preuve que celui-ci est solide ». « Pour nous, le Predit est indispensable », renchérit Jean-Pierre Goedgebuer, patron de la R & D de PSA Peugeot-Citroën.
Les équipes de recherche comme la sienne pourront présenter leurs dossiers dans six catégories, chacune étant pilotée par un « groupe opérationnel » : énergie et environnement, qualité des systèmes de transport, mobilité dans les régions urbaines, logistique et transport de marchandises, compétitivité de l’industrie des transports, politiques de transport.GMLe site du Predit