Un investissement de 31 millions d’euros, soutenu à 18 % par l’Ademe et la région Ile-de-France, permettra d’alimenter plus d’un million de mètres carrés au nord-est de Paris et d’éviter l’émission de 14 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. A partir de l’hiver 2011, l’équivalent de 6 000 à 7 000 logements seront chauffés par la centrale géothermique, qui sera raccordée au réseau local de la CPCU. D’autres bâtiments, en cours de construction sur la ZAC Claude Bernard, y seront raccordés. L’eau, à la température de 57 °C, est prélevée à 1 800 m de profondeur puis réinjectée à un point distant de 1,5 km.
Avec un prix de revient de 45 à 50 euros/kWh, le coût de cette énergie est légèrement supérieur au prix actuel (environ 40 euros/kWh). Cependant, avec ce projet, la CPCU franchira le seuil de 60 % de la part des énergies renouvelables (qui comprend la valorisation énergétique des déchets) pour la production de chaleur, ce qui la rendra éligible à la TVA à 5,5 %. Les adhérents du réseau du nord-est parisien devraient donc voir leur facture diminuer.
Actuellement, 130 000 tep issues de la géothermie sont exploitées en Ile-de-France, via 34 forages. En 2012, l’Ademe vise 400 000 tep issues de la géothermie.ACLe site de la CPCULa page d'information de la ville de Paris